B-TEMIA planche sur le militaire bionique

Publié le 30 août 2011 à 05h00 

Gilbert Leduc
Gilbert Leduc
Le Soleil
(Québec) B-TEMIA, une jeune entreprise technologique de Québec fondée par Stéphane Bédard, l'inventeur de la jambe bionique, planche sur le dermosquelette, un appareil d'assistance à la mobilité permettant de réduire l'impact des troubles musculo-squelettiques aux jambes et du dos et de prévenir les blessures.
«L'idée n'est pas de permettre au militaire de sauter par-dessus un édifice [comme dans la série télévisée L'homme de six millions], mais de le protéger contre les blessures au dos et aux genoux causées par la surcharge d'équipement qu'il transporte souvent sur une longue distance», explique la directrice de la gestion de produits et du marketing de B-TEMIA, Korina Fischer.
Pour le moment, l'entreprise privée, créée il y a un an à peine, refuse de lever le voile sur le dermosquelette, une technologie qui fait appel à la biomécatronique. La concurrence est féroce et B-TEMIA craint de se faire copier.
Au Soleil, Korina Fischer précise toutefois que le dermosquelette est un équipement de protection porté par-dessus l'uniforme du militaire.
Il s'agit d'une jambière mécanique entièrement automatisée qui travaille en synchronisme avec les mouvements des jambes dans le but de fournir la force supplémentaire aux joints articulaires afin d'assister le travail musculaire et de réduire la consommation d'énergie.
Sur le marché, il existe déjà des exosquelettes. Il s'agit d'un robot dans lequel s'introduit le militaire qui suit les pas de l'appareil. «Avec notre technologie, c'est l'utilisateur qui initie le mouvement. Pas le robot», indique Mme Fischer.
Une niche dans l'industrie militaire
Estimant être en mesure de révolutionner le domaine des appareils d'assistance à la mobilité, B-TEMIA cherche d'abord à se faire une niche dans l'industrie militaire.
En mars, l'entreprise du Parc technologique du Québec métropolitain signait une entente de partenariat financier et commercial avec Revision Military, une firme américaine qui développe des équipements servant à la protection des soldats.
Selon B-TEMIA, le nombre de soldats qui ne peuvent être envoyés en mission en raison de problèmes médicaux est à la hausse et atteindrait 16 % en 2012. De ce nombre, 68 % des problèmes médicaux sont liés aux blessures musculo-squelettiques.
Selon le Department of Veterans Affairs, les États-Unis versent plus de 500 millions $US par année en prestations associées aux blessures musculo-squelettiques à ses soldats amochés.
Deux autres marchés sont dans la mire de B-TEMIA : celui de la réadaptation physique et celui de la santé et de la sécurité au travail. L'entreprise, qui compte moins de 10 employés, a reçu l'aide des gouvernements pour l'appuyer dans le développement de son produit vedette.
Aide à la recherche industrielle
Lundi, Ottawa a annoncé qu'elle pourrait recevoir jusqu'à 349 500 $ du Programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches pour lui permettre de produire l'équipement de protection pour les soldats. En juin, le gouvernement du Québec lui accordait une aide financière remboursable de 250 000 $.
Selon Korina Fischer, il est encore trop tôt pour déterminer à quel moment le nouveau projet de Stéphane Bédard sera commercialisé.
Rappelons que cet ingénieur-entrepreneur avait mis au monde Victhom Bionique Humaine, en 1999, en vue de créer la jambe bionique, le Power Knee.
Il a quitté la compagnie en 2009 et la deuxième génération du Power Knee est actuellement vendue aux États-Unis et en Europe par le fabricant de prothèses islandais Ossur, qui verse des redevances à Victhom.



















Le dermosquelette est un équipement de protection porté par-dessus l'uniforme du militaire.
Photothèque Le Soleil


source -> http://www.cyberpresse.ca/
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Futuristic Bodysuit Could Strengthen Soldiers 

December 2011 
By Eric Beidel 
Carrying loads of 100 pounds or more has taken its toll on the knees, ankles and spines of troops. About half of the soldiers who are unable to deploy have suffered preventable musculoskeletal injuries, Army officials say.

To combat the problem, the Defense Advanced Research Projects Agency hopes to develop a lightweight undergarment full of tiny sensors that would automatically know when to stiffen and relax to help prevent injury. The suit, which DARPA calls Warrior Web, also would be able to counter fatigue by augmenting the work being done by muscles.

It should fit like a diver’s wetsuit, officials say.

“As the equipment load on our warriors goes up, so does the number of injuries at key body joints and soft tissues,” says Army Lt. Col. Joe Hitt, DARPA’s Warrior Web program manager. “The vision is to create a suit, carefully mapped to human physiology, which fits comfortably underneath the uniform and outer protective gear.”

Warrior Web is expected to weigh less than 20 pounds and consume no more than 100 watts of electric power from a battery source. It should be able to reduce the negative effects of a 100-pound load as well as compensate for its own weight.

“The suit needs to have minimum bulk, be comfortable, address body heat and moisture, be adaptable to varying body types and maintain the wearer’s natural range of motions,” Hitt says.

DARPA has been soliciting responses from industry for the program, which will be broken into two parts. The first aims to gather the technology needed to make the suit. The second will result in a prototype that officials can begin testing.