JiPay Et le meilleur tweet concernant la sortie de l'iPhone 5 est décerné à : http://t.co/fyQxaQii 2012-09-21 05:27 |
JiPay Y'a un truc que je ne comprend pas. Le mec qui fait la queue depuis Lundi pour l'iPhone, si il ne travaille pas, il se l'achète comment? 2012-09-21 06:03 |
Hypothèse
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MarilynBastien File d'attente pour iPhone 5 File d'attente pour manger ... http://t.co/yQYJJUAD 2012-09-22 11:13 |
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Le rôle central de l'offre
La problématique des classiques est principalement celle de la formation des richesses. Leur analyse est donc centrée sur la production et l’offre. De plus, puisque leur époque est encore dominée par la pénurie, ils postulent implicitement que tout produit répond à un besoin.
Jean Baptiste Say pose en principe que tout produit terminé crée des débouchés pour d’autres produits. En d'autres termes, chaque fois qu’un producteur augmente son activité il crée en même temps de nouveaux débouchés pour ses fournisseurs, il crée de nouveaux salaires pour ses employés, il crée un surcroît d’activité pour ses distributeurs.
Cette « loi de Say » ne veut toutefois pas dire que tout produit trouve nécessairement une demande, ou comme l’a interprété Keynes que « l'offre crée sa propre demande. » Il peut y avoir à chaque instant une surproduction de tel ou tel bien, mais il ne peut pas y avoir de crises de surproduction générales et durables. Si un produit ne trouve pas preneur, ses producteurs cesseront de le produire et s’orienteront vers d’autres productions.
Il ne peut y avoir que des engorgements sectoriels et momentanés, résultant d'une mauvaise prévision du marché par les entrepreneurs. Dans cette vision de l'économie, les crises ne peuvent être endogènes au système économique, mais sont le fruit de chocs exogènes comme les guerres ou les sécheresses.
Cette opinion émise par Say a été soutenue par Ricardo et Mill, mais contestée par Malthus et Sismondi.
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source -> http://fr.wikipedia.org/wiki/École_classique
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LOI OFFRE ET DEMANDE
La loi de l'offre et de la demande est l'un des éléments essentiels expliquant le fonctionnement d'une économie de marché. Elle indique comment se concilient, par l'arbitrage pacifique du marché, les intérêts apparemment contradictoires des offreurs et des demandeurs.
En particulier la loi de l'offre et de la demande nous montre que, sur n'importe quel marché, il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie (ou l'excédent) et qui équilibre la quantité offerte et la quantité demandée. Un tel niveau de prix est qualifié d'optimal, parce qu'il maximise les avantages et minimise les inconvénients, pour les vendeurs comme pour les acheteurs.
Ce niveau de prix, qui résulte de l'offre et de la demande, détermine un équilibre qui est qualifié de stable, ce qui signifie que si l'on s'éloigne de cet équilibre, des mécanismes automatiques (ceux du marché) ramènent vers l'équilibre; c'est ainsi, par exemple, que pour un niveau de prix inférieur à l'équilibre, il existera un excès de la demande sur l'offre et cela va provoquer une hausse des prix qui se poursuivra jusqu'au retour à l'équilibre; cette hausse des prix, en particulier, va pousser les producteurs à augmenter l'offre, résorbant ainsi la pénurie potentielle.
Ce mécanisme de rééquilibrage repose naturellement sur la libre variation des prix. En ce sens, le blocage des prix, leur fixation autoritaire par les pouvoirs publics, constituent toujours une aberration économique. Si le prix est fixé à un niveau trop élevé, c'est la surproduction inévitable; c'est par exemple le cas de nombreux produits agricoles, à l'intérieur du marché commun, pour lesquels il existe des prix garantis, qui favorisent une surproduction et créent les excédents que l'on connaît; un raisonnement identique peut être appliqué au marché du travail, où un salaire minimum trop élevé est créateur de chômage. En sens inverse, si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (soi-disant pour empêcher l'inflation), c'est l'excès de la demande sur l'offre, c'est-à-dire la pénurie, qui apparaît: l'exemple des loyers bloqués à un niveau artificiellement bas est très significatif de ce phénomène et explique largement les pénuries de logement que l'on a pu observer. Ce type de déséquilibre était encore plus évident dans les économies planifiées, où tous les prix étaient bloqués, et où se développent les pénuries, les files d'attente ou le marché noir.
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LOI OFFRE ET DEMANDE
La loi de l'offre et de la demande est l'un des éléments essentiels expliquant le fonctionnement d'une économie de marché. Elle indique comment se concilient, par l'arbitrage pacifique du marché, les intérêts apparemment contradictoires des offreurs et des demandeurs.
En particulier la loi de l'offre et de la demande nous montre que, sur n'importe quel marché, il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie (ou l'excédent) et qui équilibre la quantité offerte et la quantité demandée. Un tel niveau de prix est qualifié d'optimal, parce qu'il maximise les avantages et minimise les inconvénients, pour les vendeurs comme pour les acheteurs.
Ce niveau de prix, qui résulte de l'offre et de la demande, détermine un équilibre qui est qualifié de stable, ce qui signifie que si l'on s'éloigne de cet équilibre, des mécanismes automatiques (ceux du marché) ramènent vers l'équilibre; c'est ainsi, par exemple, que pour un niveau de prix inférieur à l'équilibre, il existera un excès de la demande sur l'offre et cela va provoquer une hausse des prix qui se poursuivra jusqu'au retour à l'équilibre; cette hausse des prix, en particulier, va pousser les producteurs à augmenter l'offre, résorbant ainsi la pénurie potentielle.
Ce mécanisme de rééquilibrage repose naturellement sur la libre variation des prix. En ce sens, le blocage des prix, leur fixation autoritaire par les pouvoirs publics, constituent toujours une aberration économique. Si le prix est fixé à un niveau trop élevé, c'est la surproduction inévitable; c'est par exemple le cas de nombreux produits agricoles, à l'intérieur du marché commun, pour lesquels il existe des prix garantis, qui favorisent une surproduction et créent les excédents que l'on connaît; un raisonnement identique peut être appliqué au marché du travail, où un salaire minimum trop élevé est créateur de chômage. En sens inverse, si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (soi-disant pour empêcher l'inflation), c'est l'excès de la demande sur l'offre, c'est-à-dire la pénurie, qui apparaît: l'exemple des loyers bloqués à un niveau artificiellement bas est très significatif de ce phénomène et explique largement les pénuries de logement que l'on a pu observer. Ce type de déséquilibre était encore plus évident dans les économies planifiées, où tous les prix étaient bloqués, et où se développent les pénuries, les files d'attente ou le marché noir.
source -> http://www.libres.org/
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Bastiat a attiré l’attention sur les absurdités qui survien- nent lorsqu’on avantage les producteurs aux dépens des consommateurs et les vendeurs aux dépens des acheteurs. Les producteurs profitent de la pénurie et des prix élevés tandis que les consommateurs profitent de l’abondance et des prix bas. Les politiques gouvernementales qui favorisent les pro- ducteurs ont donc tendance à engendrer la pénurie plutôt que l’abondance. Elles font rétrécir la tarte.
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source -> http://fr.scribd.com/ (p. 11)(de l'IEDM)
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Il n'existe qu'un seul moyen de faire monter le salaire du marché pour tous ceux qui désirent travailler, c'est un accroissement de la somme des biens capitaux disponibles, ce qui permet d'améliorer les méthodes techniques de production et par là même d'augmenter la productivité marginale du travail. C'est un fait regrettable qu'une grande guerre, en détruisant une partie du stock des biens capitaux, provoque nécessairement une baisse temporaire du taux des salaires réels, quand la pénurie de main-d'œuvre due à la mobilisation de millions d'hommes est surmontée. C'est précisément parce que les libéraux sont pleinement conscients de cette conséquence indésirable qu'ils considèrent la guerre comme un désastre non seulement politique, mais aussi économique.
Ludwig von Mises
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Les achats frénétiques des clients qui se bousculent dans les magasins pour obtenir quelque chose, n’importe quoi, anticipent ce développement, ainsi que le déroulement d’une panique à la Bourse, où le prix des actions, qui ne représentent pas des titres sur des sommes fixes d’argent, et le cours des devises étrangères sont entraînés par à-coups à la hausse. Les unités monétaires disponibles du moment ne suffisent pas à payer les prix, qui correspondent à la demande et à la quantité futures anticipées d’unités monétaires. Le commerce souffre ainsi d’une pénurie de billets. Il n’y a pas assez d’unités monétaires [de billets] sous la main pour mettre fin aux transactions commerciales convenues. Les processus du marché, qui équilibrent la demande totale et l’offre totale en modifiant les rapports d’échange [les prix], n’arrivent plus à faire naître les rapports d’échanges réels du moment entre les unités monétaires disponibles et les autres biens.9Ce phénomène put nettement se voir en Autriche à la fin de l’automne 1921 . Le règlement des transactions commerciales souffrit gravement de la pénurie de billets.
Une fois que la situation a atteint ce stade, il n’est plus possible d’éviter les conséquences non souhaitées. Si l’émission de billets est encore augmentée, comme le préconisent beaucoup, les choses ne font qu’empirer. Comme la panique continuerait à se développer, l’écart entre la dépréciation de l’unité monétaire et la quantité en circulation deviendrait encore plus grand. La pénurie de billets nécessaires pour achever les transactions est un symptôme d’inflation avancée. C’est le revers des achats frénétiques et de la folle hausse des prix, c’est l’envers de la « panique haussière ».
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Même les gouvernements doivent apprendre une fois de plus à adapter leur train de vie à leurs revenus. Une fois que les résultats finals auxquels doit aboutir l’inflation seront reconnus, la thèse selon laquelle il est justifié pour un gouvernement d’émettre des billets pour pallier sa pénurie de fonds disparaîtra des manuels de stratégie politique.
Toutefois, comme les banques ne cessent d’augmenter le crédit et d’offrir de « l’argent facile » à l’économie, les entrepreneurs ne voient pas de raison de se faire du souci. Ils empruntent de plus en plus. Les prix et les taux de salaire grimpent. Tout le monde se sent heureux et est convaincu que l’humanité a enfin dépassé pour toujours le triste état de pénurie et qu’elle a atteint la prospérité éternelle. En fait toute cette stupéfiante richesse est fragile, est un château construit sur le sable de l’illusion. Elle ne peut pas durer. Il n’existe aucun moyen permettant de remplacer des biens du capital inexistants par des billets de banque et des dépôts bancaires. Lord Keynes, d’humeur poétique, affirmait que l’accroissement du crédit avait accompli « le miracle [...] de transformer la pierre en pain* ». Mais ce miracle, quand on le regarde de plus près, est tous aussi douteux que les tours des fakirs indiens.
On reconnaît habituellement que les pénuries seraient allégées et le surplus monétaire supprimé si
les prix pouvaient évoluer librement. Toutefois, le gouvernement craint la colère de consommateurs
mécontents. Peut-être, mais ce n'est guère une solution de faire ce que Gorbachev a fait, c'est-à-dire
de suivre la voie mal inspirée du Président brésilien Collor, "partisan du marché", qui durant le
printemps 1990, dans un essai de renverser l'hyper-inflation, a arbitrairement gelé 80 pour cent de
tous les comptes bancaires. Gorbachev a fait un peu mieux en rendant soudainement inutilisables
les traites importantes en roubles, en autorisant seulement l'échange d'un petit nombre en traites plus
petites. Ce n'est certainement pas une façon d'éliminer un surplus que le mal. En premier lieu, dans ce prétendu combat contre le marché noir, ce sont plutôt les ; au mieux, le remède est bien pire
économies du Soviétique moyen qui ont été détruites, car les acteurs du marché noir étaient
suffisamment malins pour avoir déjà converti leurs gains en métaux précieux ou en monnaies
étrangères. Mais encore plus important : par cette action, le gouvernement frappe un deuxième coup contre le citoyen ordinaire et contre l'économie. Le premier coup consistait de la part du gouvernement à faire de l'inflation en augmentant la quantité de monnaie pour s'engager dans ses dépenses habituelles et gaspilleuses. Puis, une fois l'argent dépensé et les prix poussés vers le haut - d'un manière franche ou réprimée - le gouvernement, dans sa sagesse, commence à s'exclamer sur les horreurs de l'inflation, accuse le marché noir, l'avaricedes consommateurs, les riches ou toute autre chose et délivre alors son deuxième coup monstrueux de confiscation de la monnaie longtemps après qu'elle est devenue propriété privée.
Murray Rothbard
Nathalie Elgrably-Levy
Chaque jour dans les hôpitaux du Québec, au moins 1000 patients sont cloués inutilement dans des lits de soins de courte durée faute de ressources en hébergement ou à domicile. Les libéraux avaient promis plus de 2 milliards pour y remédier, et déjà mis en place certaines mesures, comme le Programme 68. Mais ce programme, censé être une planche de salut pour les personnes âgées, s'est transformé en véritable enfer pour un homme et sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. Faute de ressources dans le secteur public, ils se tournent à contrecoeur vers le privé.
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À présent que tout le monde se plaint de la rareté de l’argent, c’est un acte de bienfaisance que d’apprendre à ceux qui n’ont pas le sou, comment ils peuvent faire cesser leur pénurie. Je veux leur dire quel est le vrai secret de gagner de l’argent, le moyen certain de remplir leur bourse et de la conserver toujours pleine. Pour cela, il suffit d’observer deux règles très-simples.
Premièrement, sois constamment probe et laborieux.
Secondement, dépense toujours un sou de moins que tu ne gagnes....
Benjamin Franklin
Premièrement, sois constamment probe et laborieux.
Secondement, dépense toujours un sou de moins que tu ne gagnes....
Benjamin Franklin
source -> http://www.scribd.com/
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Il n'existe qu'un seul moyen de faire monter le salaire du marché pour tous ceux qui désirent travailler, c'est un accroissement de la somme des biens capitaux disponibles, ce qui permet d'améliorer les méthodes techniques de production et par là même d'augmenter la productivité marginale du travail. C'est un fait regrettable qu'une grande guerre, en détruisant une partie du stock des biens capitaux, provoque nécessairement une baisse temporaire du taux des salaires réels, quand la pénurie de main-d'œuvre due à la mobilisation de millions d'hommes est surmontée. C'est précisément parce que les libéraux sont pleinement conscients de cette conséquence indésirable qu'ils considèrent la guerre comme un désastre non seulement politique, mais aussi économique.
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source -> http://www.scribd.com/ (p. 50)
Les achats frénétiques des clients qui se bousculent dans les magasins pour obtenir quelque chose, n’importe quoi, anticipent ce développement, ainsi que le déroulement d’une panique à la Bourse, où le prix des actions, qui ne représentent pas des titres sur des sommes fixes d’argent, et le cours des devises étrangères sont entraînés par à-coups à la hausse. Les unités monétaires disponibles du moment ne suffisent pas à payer les prix, qui correspondent à la demande et à la quantité futures anticipées d’unités monétaires. Le commerce souffre ainsi d’une pénurie de billets. Il n’y a pas assez d’unités monétaires [de billets] sous la main pour mettre fin aux transactions commerciales convenues. Les processus du marché, qui équilibrent la demande totale et l’offre totale en modifiant les rapports d’échange [les prix], n’arrivent plus à faire naître les rapports d’échanges réels du moment entre les unités monétaires disponibles et les autres biens.9Ce phénomène put nettement se voir en Autriche à la fin de l’automne 1921 . Le règlement des transactions commerciales souffrit gravement de la pénurie de billets.
Une fois que la situation a atteint ce stade, il n’est plus possible d’éviter les conséquences non souhaitées. Si l’émission de billets est encore augmentée, comme le préconisent beaucoup, les choses ne font qu’empirer. Comme la panique continuerait à se développer, l’écart entre la dépréciation de l’unité monétaire et la quantité en circulation deviendrait encore plus grand. La pénurie de billets nécessaires pour achever les transactions est un symptôme d’inflation avancée. C’est le revers des achats frénétiques et de la folle hausse des prix, c’est l’envers de la « panique haussière ».
...
Ludwig von Mises
source -> http://www.scribd.com/ (p. 11)
Même les gouvernements doivent apprendre une fois de plus à adapter leur train de vie à leurs revenus. Une fois que les résultats finals auxquels doit aboutir l’inflation seront reconnus, la thèse selon laquelle il est justifié pour un gouvernement d’émettre des billets pour pallier sa pénurie de fonds disparaîtra des manuels de stratégie politique.
Ludwig von Mises
source -> http://www.scribd.com/ (p. 35)
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Les gens continuent d’oublier que l’accroissement du coût du crédit — connu désormais sous le nom très trompeur de « pénurie de monnaie » — ne peut pas être contourné sur le long terme par des mesures inflationnistes. Ils oublient aussi que l’expansion du crédit ne peut pas faire baisser le taux d’intérêt à long terme. L’expansion du crédit conduit toujours à des prix plus chers pour les biens et à des taux plus élevés pour les devises étrangères.
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Ludwig von Mises
source -> http://www.scribd.com/ (p. 39)
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Toutefois, comme les banques ne cessent d’augmenter le crédit et d’offrir de « l’argent facile » à l’économie, les entrepreneurs ne voient pas de raison de se faire du souci. Ils empruntent de plus en plus. Les prix et les taux de salaire grimpent. Tout le monde se sent heureux et est convaincu que l’humanité a enfin dépassé pour toujours le triste état de pénurie et qu’elle a atteint la prospérité éternelle. En fait toute cette stupéfiante richesse est fragile, est un château construit sur le sable de l’illusion. Elle ne peut pas durer. Il n’existe aucun moyen permettant de remplacer des biens du capital inexistants par des billets de banque et des dépôts bancaires. Lord Keynes, d’humeur poétique, affirmait que l’accroissement du crédit avait accompli « le miracle [...] de transformer la pierre en pain* ». Mais ce miracle, quand on le regarde de plus près, est tous aussi douteux que les tours des fakirs indiens.
* Paper of the British Experts, 8 avril 1943.
Ludwig von Mises
source -> http://www.scribd.com/ (p. 156)
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Ne confisquez pas l'argent du peuple
L'Union soviétique souffre du problème de "surplus de roubles", c'est-à-dire que trop de roubles
sont disponibles pour acheter trop peu de biens. Il est généralement admis que ce "surplus" est le
résultat d'un contrôle des prix complet, par lequel le gouvernement a fixé les prix bien en deçà des
prix du marché libre. Au long des années, le gouvernement soviétique a rapidement imprimé de la
nouvelle monnaie pour financer ses dépenses, et cet accroissement de l'offre de monnaie, ainsi
qu'une offre de biens en constante diminution résultant de l'échec de la planification socialiste, ont
créé des pénuries aggravées et un excès de monnaie par rapport aux biens disponibles.
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Ne confisquez pas l'argent du peuple
L'Union soviétique souffre du problème de "surplus de roubles", c'est-à-dire que trop de roubles
sont disponibles pour acheter trop peu de biens. Il est généralement admis que ce "surplus" est le
résultat d'un contrôle des prix complet, par lequel le gouvernement a fixé les prix bien en deçà des
prix du marché libre. Au long des années, le gouvernement soviétique a rapidement imprimé de la
nouvelle monnaie pour financer ses dépenses, et cet accroissement de l'offre de monnaie, ainsi
qu'une offre de biens en constante diminution résultant de l'échec de la planification socialiste, ont
créé des pénuries aggravées et un excès de monnaie par rapport aux biens disponibles.
On reconnaît habituellement que les pénuries seraient allégées et le surplus monétaire supprimé si
les prix pouvaient évoluer librement. Toutefois, le gouvernement craint la colère de consommateurs
mécontents. Peut-être, mais ce n'est guère une solution de faire ce que Gorbachev a fait, c'est-à-dire
de suivre la voie mal inspirée du Président brésilien Collor, "partisan du marché", qui durant le
printemps 1990, dans un essai de renverser l'hyper-inflation, a arbitrairement gelé 80 pour cent de
tous les comptes bancaires. Gorbachev a fait un peu mieux en rendant soudainement inutilisables
les traites importantes en roubles, en autorisant seulement l'échange d'un petit nombre en traites plus
petites. Ce n'est certainement pas une façon d'éliminer un surplus que le mal. En premier lieu, dans ce prétendu combat contre le marché noir, ce sont plutôt les ; au mieux, le remède est bien pire
économies du Soviétique moyen qui ont été détruites, car les acteurs du marché noir étaient
suffisamment malins pour avoir déjà converti leurs gains en métaux précieux ou en monnaies
étrangères. Mais encore plus important : par cette action, le gouvernement frappe un deuxième coup contre le citoyen ordinaire et contre l'économie. Le premier coup consistait de la part du gouvernement à faire de l'inflation en augmentant la quantité de monnaie pour s'engager dans ses dépenses habituelles et gaspilleuses. Puis, une fois l'argent dépensé et les prix poussés vers le haut - d'un manière franche ou réprimée - le gouvernement, dans sa sagesse, commence à s'exclamer sur les horreurs de l'inflation, accuse le marché noir, l'avaricedes consommateurs, les riches ou toute autre chose et délivre alors son deuxième coup monstrueux de confiscation de la monnaie longtemps après qu'elle est devenue propriété privée.
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source -> http://www.scribd.com/ (p. 2)
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Mais comment se fait-il que seulement des agences gouvernementales réclament à cor et à cri plus d'argent et accusent les citoyens de la répugnance de fournir plus ? Pourquoi n'avons-nous jamais les équivalents d'embouteillages (qui se produisent dans les rues du gouvernement), les écoles mal gérées, les pénuries d'eau, et ainsi de suite, dans le secteur privé ? La raison en est que les entreprises privées acquièrent de l'argent qu'elles méritent à partir de deux sources: le paiement volontaire pour les services par les consommateurs, et l'investissement volontaire par les investisseurs dans l'attente de la demande des consommateurs. S'il y a une demande accrue pour un bien privé, les consommateurs paient davantage pour le produit, et les investisseurs investissent davantage dans leur offre, de cette façon ils « dégagent le marché » pour la satisfaction de tous. S'il y a une demande accrue d'un « bien public » (l'eau, les rues, le métro etc) tout ce qu'on entend est l'agacement chez le consommateur pour le gaspillage de ressources précieuses couplé avec l'irritation du contribuable pour une charge fiscale plus élevée. L'entreprise privée fait ses affaires selon les demandes les plus urgentes du consommateur ; les agences du gouvernement dénoncent le consommateur comme un troublant utilisateur de leurs ressources. Seul un gouvernement regarde tendrement l'interdiction des voitures privées comme une « solution » au problème de l'encombrement des rues, par exemple. De nombreux services « gratuits » du gouvernement, par ailleurs, créent une permanente demande excédentaire sur l'offre et donc une permanente « pénurie » des produits. Le gouvernement, en un mot, obtient ses revenus par la confiscation forcée plutôt que par l'investissement et consommation volontaires, et n'est pas et ne peut pas être géré comme une entreprise. Ses inhérentes lacunes les plus flagrantes, son impossibilité de rendre le marché clair, crée un multiple désordre sur la scène économique.
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Mais comment se fait-il que seulement des agences gouvernementales réclament à cor et à cri plus d'argent et accusent les citoyens de la répugnance de fournir plus ? Pourquoi n'avons-nous jamais les équivalents d'embouteillages (qui se produisent dans les rues du gouvernement), les écoles mal gérées, les pénuries d'eau, et ainsi de suite, dans le secteur privé ? La raison en est que les entreprises privées acquièrent de l'argent qu'elles méritent à partir de deux sources: le paiement volontaire pour les services par les consommateurs, et l'investissement volontaire par les investisseurs dans l'attente de la demande des consommateurs. S'il y a une demande accrue pour un bien privé, les consommateurs paient davantage pour le produit, et les investisseurs investissent davantage dans leur offre, de cette façon ils « dégagent le marché » pour la satisfaction de tous. S'il y a une demande accrue d'un « bien public » (l'eau, les rues, le métro etc) tout ce qu'on entend est l'agacement chez le consommateur pour le gaspillage de ressources précieuses couplé avec l'irritation du contribuable pour une charge fiscale plus élevée. L'entreprise privée fait ses affaires selon les demandes les plus urgentes du consommateur ; les agences du gouvernement dénoncent le consommateur comme un troublant utilisateur de leurs ressources. Seul un gouvernement regarde tendrement l'interdiction des voitures privées comme une « solution » au problème de l'encombrement des rues, par exemple. De nombreux services « gratuits » du gouvernement, par ailleurs, créent une permanente demande excédentaire sur l'offre et donc une permanente « pénurie » des produits. Le gouvernement, en un mot, obtient ses revenus par la confiscation forcée plutôt que par l'investissement et consommation volontaires, et n'est pas et ne peut pas être géré comme une entreprise. Ses inhérentes lacunes les plus flagrantes, son impossibilité de rendre le marché clair, crée un multiple désordre sur la scène économique.
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Murray Rothbard
source -> http://www.scribd.com/ (p. 4)
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Médicaments contre le cancer: des pénuries qui font mal
Quand l’État est en charge des soins de santé …. on a des listes d’attente et de l’engorgement dans les urgences;
Quand l’État est en charge des soins de garde … on manque de place en garderies;
Quand l’État est en charge des routes … elles tombent en décrépitude;
Quand l’État est en charge du système d’éducation … notre taux de décrochage est le plus élevé des provinces canadiennes;
Quand l’État est en charge des médicaments …. les pénuries se multiplient et on procède au rationnement.
On a voulu un système soviétisé, on a pensé que le fait d’appliquer un principe communiste à la santé rendrait les soins et les médicaments accessibles à tous …. on a obtenu un système universellement inaccessible.
On a essayé le communisme en Union soviétique (composée de 15 Républiques socialistes soviétiques), en Allemagne de l’Est, en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Albanie, en Tchécoslovaquie, en Corrée du Nord, à Cuba, au Vénezuela, et en Chine.
Constat: le communisme ne fonctionne pas! Qu’on l’applique à grande échelle (pour tout un pays), ou à petite échelle (pour un secteur précis), il cause des pénuries et appauvrit les populations. Quand allons-nous comprendre?
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Médicaments contre le cancer: des pénuries qui font mal
Quand l’État est en charge des soins de santé …. on a des listes d’attente et de l’engorgement dans les urgences;
Quand l’État est en charge des soins de garde … on manque de place en garderies;
Quand l’État est en charge des routes … elles tombent en décrépitude;
Quand l’État est en charge du système d’éducation … notre taux de décrochage est le plus élevé des provinces canadiennes;
Quand l’État est en charge des médicaments …. les pénuries se multiplient et on procède au rationnement.
On a voulu un système soviétisé, on a pensé que le fait d’appliquer un principe communiste à la santé rendrait les soins et les médicaments accessibles à tous …. on a obtenu un système universellement inaccessible.
On a essayé le communisme en Union soviétique (composée de 15 Républiques socialistes soviétiques), en Allemagne de l’Est, en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Albanie, en Tchécoslovaquie, en Corrée du Nord, à Cuba, au Vénezuela, et en Chine.
Constat: le communisme ne fonctionne pas! Qu’on l’applique à grande échelle (pour tout un pays), ou à petite échelle (pour un secteur précis), il cause des pénuries et appauvrit les populations. Quand allons-nous comprendre?
suite -> http://www.lapresse.ca/
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liseravary Blogue de l@iseravary. Le traitement de cancers est rationné au Québec http://t.co/HmjlbcMt 2012-11-13 09:54 |