HUSTLER CANADA


Québécoise à la une

06/11/2011 04h00 

Marie-Claude Bourbonnais, une top modèle de Québec, a été choisie pour faire la première page du ­magazine Hustler Canada, spéciale édition du temps des fêtes.

La jeune femme qui s’est fait connaître à Québec notamment en posant dans le calendrier du Dream team de Radio X, serait la première Québécoise à faire la une du magazine, selon Don Macgregor de Hustler Canada.

Pourtant, même s’il s’agit probablement du plus important contrat de sa carrière, la session photo qui a été retenue par le magazine n’était pas prévue. « C’est quelque chose qui s’est pointé sur mon parcours tout simplement », raconte la Québécoise.

Marie-Claude Bourbonnais travaillait sur un projet personnel avec un photographe de Toronto, lorsque ce dernier lui a proposé de faire une session de photos spéciales afin de soumettre ses clichés au magazine.

Comme c’est souvent la norme dans cette industrie, les contacts entre l’éditeur et la modèle ont donc été très limités. « Ça fonctionne beaucoup par soumission, c’est le photographe qui gère ça », explique-t-elle.

Bien que le magazine Hustler soit l’une des publications les plus explicites du genre, la top modèle a voulu s’assurer de ne pas outrepasser la limite de nudité qu’elle s’est imposée. « Je ne fais pas une course effrénée à la publication, si ça ne rentre pas dans ma limite, tant pis, il y aura d’autres revues qui vont correspondre à ce que je veux. »

« Hustler, c’est beaucoup axé sur la génitalité. Ce que j’ai fait, c’est des positions où l’on voit les organes génitaux, mais moi, je ne me touche pas et je ne fais pas de photos pornographiques avec un autre modèle... Je ne fais rien de hard core, je suis plutôt soft », ajoute la jeune femme originaire de Saint-Anne-de-La-Pocatière.

Une fierté

Marie-Claude est particulièrement fière d’être en première page du magazine Hustler édition « holiday », compte tenu du grand nombre de publications Web maintenant disponibles gratuitement.

« Aujourd’hui, c’est facile d’avoir des photos sur Internet, il y a donc un certain charme à voir ses photos imprimées dans une revue papier. »

L’artiste s’est faite discrète sur le cachet qu’un tel contrat a pu lui donner, mais au-delà de l’aspect financier, elle croit que les retombées seront extrêmement bénéfiques pour la suite de sa carrière.