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Le Comité Québec-Israël dénonce les « basses œuvres » d’Amir Khadir
par Comité Québec-Israël
05/07/2011
Montréal, le 5 juillet 2011
Le Comité Québec-Israël dénonce les propos d’Amir Khadir rapportés cet après-midi par la Presse Canadienne voulant que l’État juif domine politiquement la Grèce au moyen d’un chantage financier.
Ces propos calomnieux du député de Québec Solidaire font écho aux pires théories du complot accusant les Juifs d’exercer un occulte pouvoir économique et politique mondial.
M. Khadir n’en est pas à ses premières lubies sur le pouvoir secret des Juifs. En juin 2010, celui-ci avait stigmatisé la communauté juive du Québec en accusant ses instances représentatives de « museler » le gouvernement du Québec.
L’obsession de M. Khadir avec Israël et les Juifs est telle qu’il en perd tout sens du réel et voit des « basses œuvres » en place de positions diplomatiques internationales. Pour mémoire, le secrétaire général de l’ONU a demandé formellement aux États méditerranéens de faire échec à la flottille qui se propose de forcer l’embargo militaire imposé au Hamas.
Hier, alors que la Grèce arraisonnait le bateau canadien pour Gaza, l’Union européenne et l’ONU ont réitéré leur opposition à la flottille. Les actions de la Grèce contre la flottille expriment donc la volonté de la communauté internationale qui travaille avec Israël pour assurer un juste équilibre entre la nécessité d’enrayer l’approvisionnement en armes du Hamas et les besoins de la population de Gaza.
Si M. Khadir avait réellement le bien-être des Palestiniens à cœur, il soutiendrait la solution de compromis appuyée par la Grèce, Israël, l’Autorité palestinienne et l’ONU pour faire acheminer à Gaza les biens de la flottille par la marine grecque au lieu de tenir des propos indignes d’un élu du peuple.
source -> http://www.qic-cqi.org/
DÉFORMATIONS FLAGRANTES DES PROPOS D'AMIR KHADIR
D2011-03-062 : Sébastien Goulet c. Mario Dumont, Éric Duhaime et le réseau V télé
D2011-03-063 : Sébastien Goulet c. Lysiane Gagnon et le quotidien La Presse
Dans deux plaintes distinctes, Sébastien Goulet reprochait, d'abord à Mario Dumont et Éric Duhaime, ensuite à Lysiane Gagnon, d'avoir déformé les prises de position du député québécois de Mercier, Amir Khadir, concernant la possibilité que les autorités américaines aient eu un rôle à jouer dans les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center. Selon le plaignant, les trois journalistes ont commis des erreurs d'inexactitude en rapportant mal le sens des propos qu'il avait tenus à cet égard dans une entrevue qu'il avait donnée en 2006 à Katia Gagnon, également du quotidien La Presse.
Dans l'article de 2006, on peut en effet lire que M. Khadir affirme que « la version officielle […] tient la route, mais que vu les antécédents du gouvernement américain en matière de manipulation, le doute s'impose et une enquête indépendante est nécessaire », admettant au passage que l'on doit cependant être « extrêmement prudent ». Katia Gagnon ajoute d'ailleurs que selon Khadir, « si une grande enquête internationale était instituée, elle conclurait probablement que le 11 septembre est bel et bien un acte de terrorisme organisé par Oussama ben Laden ».
Or, autant l'article de Lysiane Gagnon (intitulé « Khadir, le fanatique », datant du 20 décembre 2010) que les propos tenus par MM. Dumont et Duhaime (lors de la diffusion de l'émission Dumont 360, le 16 décembre 2010) ne font pas état de ces nuances importantes. Ainsi, Lysiane Gagnon écrit : « Hélas, sa vraie nature - celle du radical fanatique qui voyait un complot américain dans les attentats du 11 septembre - vient une fois de plus de remonter à la surface », ce que le Conseil estime faux.
De même, lors de son émission d'affaires publiques, Mario Dumont avance, de façon catégorique, que « pour lui [Amir Khadir], le 11 septembre, c'est un complot », ce à quoi son collaborateur Éric Duhaime répond : « C'est un complot de la CIA. » Encore une fois, le Conseil juge que ces affirmations sont inexactes, et qu'elles déforment clairement le sens des propos, beaucoup plus nuancés, tenus par M. Amir Khadir.
En conséquence, les griefs pour information inexacte, dans chacune des plaintes, ont donc été retenus. Cependant, les griefs pour partialité, que le plaignant avait également déposés, ont été rejetés, puisque ces trois journalistes, à titre de chroniqueurs, font du journalisme d'opinion, un genre qui permet cette latitude d'expression.
source -> http://www.newswire.ca
voir aussi -> réponse envoyée au Conseil de presse
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maj.: 9 juillet 2011
Un des plus importants groupes de musulmans au Canada a dénoncé la prière des jeunes musulmans dans une école secondaire de North York, affirmant que cette initiative ouvre une boîte de Pandore de problèmes et doit être stoppée.
Le Muslim Canadian Congress (MCC) s’est joint à d’autres groupes, comme le Canadian Hindu Advocay et la Jewish Defense League, pour demander l’arrêt ou la supervision de la prière du vendredi midi qui a lieu de novembre à mars, afin de prévenir la radicalisation par des imams.
«Cela nous préoccupe énormément, a dit Farzana Hassan, présidente du MCC. Nous craignons que certains musulmans qui ne sont pas considérés comme des musulmans seront exclus de la prière». Elle a mentionné les Ismaéliens et les Ahmadis, qui ne sont pas reconnus comme musulmans par l'islam dominant. «C’est ouvrir une boîte de Pandore, a-t-elle dit mardi. Les écoles ne sont pas un bon endroit où l’animosité entre musulmans et hindous peut s’envenimer et prendre racine». [...]
Meir Weinstein, de la Jewish Defense League du Canada, est préoccupé par la possibilité que des imams radicaux ou fondamentalistes dirigent la prière et influencent les enfants. Il est préoccupé par certains antécédents ou enseignements des imams : «Quelqu’un doit superviser la prière. Nous craignons qu’ils n’étendent la prière pour inclure des éléments d’idéologie religieuse. Nous espérons qu’il ne s’agit pas d’une tendance qui se poursuivra à la TDSB.»
Homa Arjomand, de la Campagne internationale contre les tribunaux de la charia au Canada, a qualifié le programme de prière de «déclaration politique» des leaders musulmans : «Nous nous y opposons à 100 pour cent parce que cela n'a rien à voir avec le système scolaire public. Les musulmans tentent d'influencer les institutions laïques du Canada.» [...]
Lire la suite "Canada : des musulmans demandent l'arrêt des prières musulmanes à l'école publique" »
source -> http://www.postedeveille.ca/
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Radio-Canada dénature le rapport de l’ONU sur la flottille pour Gaza
SEPTEMBRE 3, 2011
Radio-Canada serait-elle incohérente jusque dans l’expression de son parti-pris anti-Israël ? C’est l’impression qui se dégage de sa couverture de la publication cette semaine du Rapport de la commission d’enquête de l’ONU sur la première flottille pour Gaza. Depuis sa publication, Radio-Canada adopte deux positions fausses et contradictoires sur la portée du rapport, néanmoins réconciliables entre elles dans la mesure où l’effet recherché est de discréditer Israël.
Israël condamné ?
Radio-Canada répète à souhait que l’ONU a « condamné » le raid israélien sur le navire turc Mavi Marmara.
« L’ONU condamne l’assaut contre la flottille pour Gaza« , rapporte Radio-Canada le 1er septembre 2011, dans la foulée de la publication du Rapport de la commission d’enquête de l’Onu sur la première flottille pour Gaza dans le New York Times.Le lendemain, Radio-Canada rapporte que la Turquie a expulsé l’ambassadeur israélien « dans la foulée des fuites sur le rapport de la commission d’enquête de l’ONU condamnant l’assaut israélien contre une flottille à destination de Gaza en mai 2010″.Et de poursuivre Radio-Canada: « Selon le quotidien américain (New York Times), le rapport Palmer condamne l’assaut contre la flottille ».Hier, en fin d’après-midi, Michel Desautels reçoit sur les ondes de la première chaine le « spécialiste du Proche-Orient » Rachad Antonius pour faire l’ « analyse », dixit Radio-Canada, du « rapport de la commission d’enquête de l’ONUcondamnant l’assaut israélien« .
Le seul ennui avec toutes ces condamnations est qu’elles n’ont pas eu lieu. Le rapport onusien ne condamne personne et le New York Times n’a jamais rapporté une pareille chose.
En fait, la commission d’enquête établie à la demande du secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-moon,avait pour mandat d’enquêter sur les circonstances et d’établir les faits autour de l’arraisonnement du Mavi Marmara le 31 mai 201o. Il ne lui avait pas été demandé d’assigner de blâmes ou de prononcer de condamnations.
Outre sa conclusion sur l’ usage de force « excessive » de la part des Israéliens, le rapport conclut essentiellement que:
- « Israël fait face à une véritable menace à sa sécurité de la part de groupes militants à Gaza ».
- « Le blocus maritime a été imposé comme une mesure de sécurité légitime afin de prévenir l’entrée d’armes à Gaza par la mer et sa mise en oeuvre est conforme avec les exigences du droit international ».
- Israël avait le droit d’aborder les navires de la flottille.
- « Le blocus ne constituait pas un châtiment collectif de la population de Gaza ».
- « Deux soldats ont été blessés par balles » lors de l’arraisonnement et « les soldats descendus d’hélicoptères ont fait face à une résistance importante, violente et organisée ». De plus, « trois soldats ont été capturés, maltraités et mis en péril par ces passagers » et « plusieurs autres ont été blessés ».
- Israël aurait dû reconsidérer ses options lorsqu’elle a constaté la violente résistance de certains passagers à bord du Mavi Marmara.
- « Il existe de sérieux doutes sur le comportement, la véritable nature et les objectifs des organisateurs de la flottille, en particulier l’IHH ».
- « Les actions de la flottille véhiculaient inutilement le potentiel d’une escalade ».
- La Turquie aurait pu en faire davantage pour dissuader les participants de confronter les forces israéliennes.
Ou Israël auto-exonéré ?
C’est en vain qu’on cherchera la moindre expression de condamnation dans les 105 pages du rapport. C’est vraisemblablement pourquoi le « spécialiste du Proche-Orient » de Radio-Canada (et à ses heuresboycotteur antisioniste et pourvoyeur de théories du complot anti-israéliennes Rachad Antonius) a consacré son « analyse », de passage à Désautels, à la déconsidération du rapport comme une espèce de machination politique outillée par Israël pour s’exonérer de tout reproche.
« Pour comprendre ce rapport, il faut le mettre en contraste avec le vrai rapport de l’ONU, c’est-à-dire, celui de la Commission (sic) des droits humains, du Conseil des droits humains, pardon, qui a vraiment fait une enquête très approfondie et établi que l’action israélienne était complètement illégale et tout à fait injustifiée. La différence avec ce rapport-là, ce n’est pas un organe de l’ONU qui l’a fait, c’est suite à des pressions israéliennes le (sic) Ban Ki-moon a nommé quatre personnes dont le Président Uribe de Colombie, qui avait des liens assez étroits avec les militaires et les milices en Colombie pour faire ce rapport qui avait pour but essentiellement, un but politique, c’est-à-dire, dégager Israël de ses responsabilités ».Avec tout le sens critique qu’on connaît à tant de professionnels de l’information de Radio-Canada, Désautels s’empresse de faire siens le fatras de propos contestables de son invité en enchaînant:« Et l’une des choses que fait ce rapport pour arriver à ces fins-là, c’est reconnaître la légitimité d’un blocus autour de Gaza ».
Donc, d’une part Radio-Canada affirme que l’ONU a condamné le raid israélien, d’autre part elle acquiesce avec les thèses de son « spécialiste » pour dire que l’ONU, cette grande amie des Israéliens, s’est livrée à un simulacre d’enquête afin de dédouaner Israël. Ce faisant, combien de ses propres« normes et pratiques journalistiques » Radio-Canada a-t-elle foulées au pied dans sa couverture du rapport?
Exactitude de l’information
Nous recherchons la vérité sur toute question d’intérêt public. Nous déployons les efforts nécessaires pour recueillir les faits, les comprendre et les expliquer clairement à notre auditoire
Nous recherchons la vérité sur toute question d’intérêt public. Nous déployons les efforts nécessaires pour recueillir les faits, les comprendre et les expliquer clairement à notre auditoire
3 comptes: Le rapport ne condamne pas Israël et le New York Times n’a pas rapporté qu’Israël y était condamné. De plus, en soutenant à la fois faussement que l’ONU a condamné Israël dans ce rapport, mais que ce rapport est politique et cherche à dégager Israël de ses responsabilités, Radio-Canada entretient la confusion au lieu de « recueillir les faits, les comprendre et les expliquer clairement à notre auditoire ».
Principe d’impartialité
En vertu du principe d’impartialité qui fait partie de nos valeurs, les membres du personnel de l’Information ne peuvent exprimer leurs opinions personnelles sur des sujets controversés, et ce, sur l’ensemble de nos plateformes.
En vertu du principe d’impartialité qui fait partie de nos valeurs, les membres du personnel de l’Information ne peuvent exprimer leurs opinions personnelles sur des sujets controversés, et ce, sur l’ensemble de nos plateformes.
2 comptes: Non seulement Michel Désautels exprime-t-il une opinion personnelle en faisant sien le point de vue contestable de son invité, il y apporte des « preuves à l’appui ».
Équilibre
Lorsque nous abordons des sujets controversés, nous nous assurons que les points de vue divergents sont reflétés avec respect
Lorsque nous abordons des sujets controversés, nous nous assurons que les points de vue divergents sont reflétés avec respect
1 compte: Le seul point de vue présenté par Radio-Canada sur le rapport onusien est celui de Rachad Antonius qui s’emploie à le discréditer gratuitement.
Responsabilités liées à l’entrevue
Si nous présentons les propos d’une personne comme soutien à un énoncé de faits, nous nous assurons que ses propos ont fait l’objet d’une vérification sérieuse et diligente.
Si nous présentons les propos d’une personne comme soutien à un énoncé de faits, nous nous assurons que ses propos ont fait l’objet d’une vérification sérieuse et diligente.
4 comptes: 1) Rachad Antonius prétend que le rapport de la commission d’enquête n’est pas un « vrai » rapport de l’ONU. Or, la commission a été établie par le secrétariat général de l’ONU. Sonmandat était de répondre à la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’ONUsur la flottille exigeant une enquête sur l’incident du Mavi Marmara. Le rapport est un document de l’ONU, publié sur papier en-tête de l’ONU, soumis au secrétaire général de l’ONU et reçu par ce dernier. 2)Antonius prétend gratuitement que le but de la commission était politique. 3) Rachad Antonius prétend que le but de l’enquête était de déresponsabiliser Israël, alors que le rapport formule de nombreuses critiques et recommandations à son endroit (et à l’endroit des autres acteurs dans cet incident). 4) Antonius prétend gratuitement que la commission d’enquête est le résultat de pressions israéliennes alors que son établissement avait été applaudi par la Turquie qui y a participé et présenté, comme Israël, les résultats de son enquête nationale.
Non seulement n’y a-t-il pas eu de vérification sérieuse et diligente, mais le journaliste de Radio-Canada, dont le rôle est de poser des questions, renchérit.
Identité des participants à l’entrevue
Nous mettons tout en oeuvre pour dévoiler l’identité des intervenants et donner le contexte et les explications nécessaires qui permettent à l’auditoire de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos.
Nous mettons tout en oeuvre pour dévoiler l’identité des intervenants et donner le contexte et les explications nécessaires qui permettent à l’auditoire de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos.
1 compte: Radio-Canada et Michel Désautels présentent Rachad Antonius comme « sociologue, professeur à l’UQAM et spécialiste du Proche-Orient ». Or, pour pouvoir « juger de la pertinence et de la crédibilité » de l’antagonisme débridé de Rachad Antonius à l’endroit d’un rapport qui juge légitime et légal le blocus de Gaza et confirme la menace sécuritaire qui pèse sur Israël, Radio-Canada devrait préciser que M. Antonius a aussi été affilié à des groupes de pression canado-arabes et pro-palestiniens comme la Fédération canado-arabe, le Conseil national des relations canado-arabes et le Centre d’études arabes de Montréal. (qu’il a représenté pour s’opposer à l’adoption de l’Accord de libre-échange canado-israélien en audience parlementaire en 1996).
Je compte onze accrocs en deux jours sur un même sujet d’actualité. C’est à se demander parfois s’il n’existe pas une autre collection de « normes et pratiques journalistiques » pour Israël à Radio-Canada.
source -> http://davidouellette.wordpress.com/