Agence France-Presse (Washington)
21 janvier 2010 | 09 h 16
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a averti jeudi que les «personnes et les pays qui lancent des cyberattaques devront en subir les conséquences», quelques jours après que Google eut dénoncé des attaques informatiques en provenance de Chine.
Les États-Unis sont le «berceau» d'internet et ont la «responsabilité» de s'assurer de son bon fonctionnement, a souligné Mme Clinton dans un discours consacré à la liberté d'expression sur le web qu'elle devait prononcer à Washington et qui a été diffusé en avance à la presse.
«Les blogues, les courriels et les messages textes ont créé de nouveaux espaces où échanger des idées mais constituent aussi de nouvelles cibles pour la censure», a déclaré la secrétaire d'Etat.
«Dans un monde interconnecté, une attaque contre le réseau d'un pays peut être une attaque contre tous. En renforçant ce message, nous pouvons créer des règles de conduite pour les États», estime-t-elle.
Le géant américain Google a menacé de cesser toute activité en Chine, s'insurgeant contre la censure de l'internet dans ce pays et des cyberattaques menées depuis son territoire.
source -> http://technaute.cyberpresse.ca
photo -> Hillary Clinton. - Photo : AFP
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"Les pays qui restreignent le libre accès à l'information ou violent les droits élémentaires des utilisateurs d'Internet risquent de se couper des avancées du siècle à venir",
a souligné Mme Clinton, notant les "vues divergentes sur le sujet" entre Washington et Pékin.
source -> The Canadian Press
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La liberté du web vue par Berlusconni
Publié le 18-01-2010 à 12:59:38 dans le thème Authentification
Pays : Italie - Auteur : La rédaction
Pour diffuser une vidéo sur l´Internet Italien, une demande auprès du ministère des communications est dorénavant obligatoire.
Berlusconni n'a pas que le petit oiseau qui frétille, les idées les plus liberticides semblent se porter à merveille dans l'esprit de l'homme le plus riche d'Italie.
L'Italie vient de voter une loi qui oblige les internautes de la botte à demander une autorisation préalable au ministère des communications
avant toute diffusion d'une vidéo sur le web. Une belle loi qui porte atteinte à la liberté d'expression.
La loi rentrera en vigueur le 31 janvier. L’article 4 de cette nouveauté précise que “la diffusion et la distribution sur internet d’images animées,
accompagnées ou non de son” nécessitera désormais une autorisation ministérielle. Silvio a trouvé le moyen de tuer une concurrence à ses chaînes Tv...
et à faire taire, un peu plus encore, les internautes.
(@Jmm)
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source -> http://www.zataz.com/
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Publié le 29 janvier 2010 à 14h13 | Mis à jour le 29 janvier 2010 à 18h32
Les États-Unis armeront Taïwan, la Chine menace
Agence France-Presse
Washington
La Chine a protesté vendredi contre la vente d'armes américaines à Taïwan pour 6,4 milliards de dollars, mettant en garde contre des répercussions «graves» sur les relations américano-chinoises, a dit vendredi à l'AFP un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington.
He Yafai, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, a fait une démarche officielle en urgence auprès de l'ambassadeur américain à Pékin, Jon Huntsman, tôt samedi matin, soit dans l'après-midi de vendredi à l'heure de Washington, a dit le porte-parole, Wang Baodong.
«La nouvelle initiative américaine pour vendre des armes à Taïwan, qui fait partie intégrante de la Chine, constitue une intervention choquante dans les affaires intérieures chinoises, met gravement en danger la sécurité nationale de la Chine et nuit à ses efforts de réunification pacifique» avec l'île nationaliste, a déclaré le porte-parole, lisant la protestation officielle.
«Le projet américain détériorera sans aucun doute les relations sino-américaines et aura un impact négatif grave sur les échanges et la coopération entre les deux pays dans des domaines majeurs», a-t-il ajouté.
La Chine «exhorte fermement la partie américaine à reconnaître sans équivoque la gravité du problème, à revenir sur ses décisions erronées concernant la ventes d'armes à Taïwan et à mettre fin à toute vente d'armes à Taïwan», a-t-il encore déclaré.
Pékin avait interrompu ses relations militaires avec les États-Unis pendant plus d'un an après la précédente livraison d'armes américaines à Taïwan en octobre 2008.
Les États-Unis ont reconnu la Chine communiste en 1979, cessant du même coup de reconnaître Taïwan, mais une loi votée par le Congrès américain la même année a autorisé les Etats-Unis à vendre à Taïwan des armes défensives.
Le Pentagone a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient vendre à Taïwan des missiles antimissile Patriot, des navires chasseurs de mines sous-marines et des hélicoptères Black Hawk pour un montant de 6,4 milliards de dollars.
Les communistes chinois, qui ont chassé le gouvernement nationaliste du Kuomintang vers Taïwan en 1949, considèrent l'île rebelle comme partie intégrante de la Chine et ont menacé d'intervenir militairement si ce territoire déclarait son indépendance.
source -> http://www.cyberpresse.ca
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Publié le 30 janvier 2010 à 07h24 | Mis à jour à 12h50
Pékin suspend ses relations militaires avec Washington
Agence France-Presse
Pékin
La Chine a suspendu samedi ses échanges militaires avec les Etats-Unis pour protester contre de nouvelles ventes d'armes américaines à Taïwan, un dossier ultra-sensible de nature à tendre des relations déjà éprouvées par l'affaire Google.
Pékin a en outre demandé à Washington d'annuler ce nouveau contrat, dans une protestation officielle urgente adressée à l'ambassadeur des Etats-Unis, Jon Huntsman, par le vice-ministre chinois des Affaires étrangères He Yafei, ont dit à l'AFP des responsables chinois.
L'exécution de ce contrat «nuirait inévitablement aux relations entre la Chine et les Etats-Unis (...) entraînant des conséquences que les deux parties ne veulent pas», a fait valoir M. He.
Le contrat constitue «une ingérence grossière dans les affaires intérieures chinoises qui met gravement en danger la sécurité nationale de la Chine et nuit à la réunification pacifique de la Chine» - Pékin considérant que Taïwan est une province chinoise -, a mis en garde le vice-ministre.
Dans un communiqué, le ministère chinois des Affaires étrangères annonce également le gel des discussions à un haut niveau sur la sécurité et la mise en oeuvre des «sanctions appropriées envers les compagnies américaines impliquées dans les ventes d'armes à Taïwan».
«La coopération entre la Chine et les Etats-Unis sur des problèmes-clés internationaux et régionaux sera aussi inévitablement affectée», souligne par ailleurs le ministère.
Cité par l'agence officielle Chine Nouvelle, le porte-parole du ministère chinois de la Défense Huang Xueping a jugé que les mesures prises reflétaient «le préjudice sévère» causé à Pékin par cette vente d'armes, qui «va à l'encontre des principes du communiqué commun publié pendant la visite du président américain Barack Obama en Chine en novembre».
Ce ministère a en outre convoqué samedi l'attaché militaire américain pour lui notifier que les relations militaires avec Washington avaient été suspendues, selon Chine Nouvelle.
Le Pentagone a fait état vendredi de la vente à Taïwan de 114 missiles Patriot (2,81 milliards de dollars), de 60 hélicoptères Black Hawk (3,1 milliards), d'équipements de communication pour les chasseurs F-16 taïwanais et de navires chasseurs de mines sous-marines, pour un montant global de 6,4 milliards de dollars.
«Nous regrettons que la partie chinoise ait réduit les échanges militaires», a commenté samedi le porte-parole du ministère américain de la défense, Geoff Morrell. «Nous regrettons aussi les mesures prises par la Chine contre les entreprises américaines qui transfèrent des équipements défensifs à Taïwan», a-t-il ajouté.
«La décision de vendre des armes à Taïwan (...) contribue à maintenir la sécurité et la stabilité entre les deux rives du détroit de Formose», a, pour sa part, déclaré samedi à l'AFP une porte-parole de la diplomatie américaine, Laura Tischler.
Les fournitures d'armes à Taïwan par les Etats-Unis provoquent régulièrement la colère de la Chine. Taïwan objecte que 1.500 missiles chinois sont pointés sur son territoire et que le renforcement de l'arsenal chinois ne faiblit pas.
Pékin avait interrompu ses relations militaires avec les Etats-Unis pendant plus d'un an après la précédente livraison d'armes américaines à Taïwan en octobre 2008.
Les Etats-Unis ont reconnu la Chine communiste en 1979, cessant du même coup de reconnaître Taïwan, mais une loi votée par le Congrès américain la même année a autorisé les Etats-Unis à vendre à cette île des armes défensives.
Malgré un net réchauffement des relations sino-taïwanaises, les communistes chinois, qui ont chassé le gouvernement nationaliste du Kuomintang vers Taïwan en 1949, considèrent toujours l'île rebelle comme faisant partie de la Chine et menacent d'y intervenir militairement si elle proclame son indépendance.
Le président taïwanais Ma Ying-jeou, qui revenait d'une visite d'Etat en Amérique centrale, a estimé que les nouvelles ventes d'armes aideraient son pays à davantage développer ses relations avec la Chine.
«Cela rendra Taïwan plus confiant et plus sécurisé, de telle façon que nous pourrons avoir plus d'interactions avec la Chine», a dit M. Ma, cité par l'Agence centrale d'information de Taïwan.
Les relations diplomatiques sino-américaines sont entrées dans une zone de turbulences depuis la dénonciation par le géant américain de l'internet Google de cyberattaques massives venant de Chine et de la censure dans ce pays, qui ont poussé Washington à demander des explications à Pékin.
De nombreux autres sujets de friction demeurent, qu'il s'agisse du changement climatique, de différends commerciaux et de la valeur du yuan, que les Occidentaux jugent sous-évalué.
Des analystes considèrent que la Chine pourrait, en guise de représailles, aller cette fois jusqu'à refuser de soutenir l'adoption de sanctions internationales contre l'Iran, une priorité du gouvernement américain.
source -> http://www.cyberpresse.ca
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Jeudi 4 février 2010 à 17H38
Google passe le relais à la NSA pour prévenir de futures cyberattaques
Le Washington Post rapporte aujourd'hui que l'Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) épaulera Google dans son effort contre les cyberattaques, en analysant l'attaque subie en décembre par le géant de l'informatique et dans le but de réduire la probabilité d'une récidive.
Les négociations entre Google et la NSA suivent toujours leur cours, mais à leur terme, les deux parties devraient avoir identifié divers moyens permettant d'accroître la sécurité des services de Google et par conséquent, celle des utilisateurs.
D'après le quotidien américain, la NSA identifiera les failles de Google tant aux niveaux matériel que logiciel et estimera le degré de résistance que pourra offrir Google lorsqu'il sera confronté à de nouvelles attaques.
Par exemple, l'agence de renseignement pourrait découvrir de quelle façon les pirates ont franchi les mécanismes de sécurité de Google et ce dernier pourrait fournir des données sur les codes malicieux utilisés pour mener à bien les cyberattaques. Si tel est le cas, il s'agirait du premier échange d'informations entre Google et la NSA.
La demande d'une collaboration de la NSA serait survenue peu de temps après que Google eut confirmé l'attaque de certains de ses systèmes informatiques, dont la Chine est soupçonnée d'en être à l'origine.
D'après plusieurs spécialistes en sécurité informatique, ces cyberattaques visaient à infecter le code source de Google, ainsi qu'une trentaine d'entreprises oeuvrant dans des secteurs clés comme la technologie, la défense ou l'énergie.
par Aude Boivin Filion (http://techno.branchez-vous.com)