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Olivier Bourque
Argent
Le secret le moins bien gardé en ville a été confirmé aujourd’hui avec la confirmation du retour du Grand Prix du Canada de Formule Un sur le circuit Gilles-Villeneuve le 13 juin prochain. Et selon les dires des artisans de ce retour, les différents paliers de gouvernements en auront pour leur argent.
Québec, Ottawa et Montréal se sont donc entendus avec la société Formula One Management du grand argentier Bernie Ecclestone. Les trois paliers vont donc investir 15 millions $ par année durant les cinq prochaines années. Selon le montage, le gouvernement d’Ottawa et Tourisme Montréal vont chacun débourser 5 millions $. Le gouvernement provincial va y aller d’un 4 millions $ alors que Montréal ira d’une contribution de 1 million $.
Mais tous seront gagnants. Ottawa et Québec devraient ensemble obtenir des recettes fiscales directes de 18 millions $. Tous les partenaires financiers toucheront 30 % des revenus de la billetterie. On évalue également les retombées économiques à 89 millions $ et engendre 75 000 nuitées dans les hôtels de la région à chaque année.
Moins de responsabilités pour les gouvernements
Encore mieux, les gouvernements n’ont plus la responsabilité de l’événement, comme l’a souligné le ministre des Finances, Raymond Bachand.
«La grande différence avec l’an passé, on était responsable de l’organisation du Grand Prix. Aujourd’hui, nous n’avons plus cette responsabilité là, c’est M. Ecclestone et François Dumontier qui organise le Nascar, donc ça c’est un autre plus pour les gouvernements», a-t-il souligné.
M. Bachand a également loué le «travail bénévole» du négociateur et ex-ministre Michael Fortier qui était le négociateur de Bernie Ecclestone. Celui-ci a dû travailler fort pour ficeler les derniers détails de l’entente avec notamment le gouvernement fédéral.
Les négociations ont traîné en longueur en raison de questions fiscales qu’il fallait régler avec M. Ecclestone. Mais selon le ministre responsable de la région de Montréal Christian Paradis, il n’a jamais été question que M. Ecclestone obtienne un statut particulier pour ne pas payer d’impôts au Canada.
Un autre heureux, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui était triomphal lors de l’annonce. «La Formule Un dit oui à Montréal, Montréal dit oui à la Formule Un mais pas à n’importe quel prix», a-t-il déclaré.
Au départ, les demandes de M. Ecclestone était de 175 millions $ de deniers publics. Mais selon le maire, les choses ont bien changé en quelques mois.
«Il y a certainement eu de la pression de la part des manufacturiers, également de la part des pilotes qui aiment beaucoup Montréal, mais aussi des investisseurs. Car on sait que l’entreprise de M. Ecclestone est contrôlé par une société de capital de risque, et l’année passée, elle n’a pas eu de revenus à Montréal», a constaté M. Tremblay.
Le maire de Montréal affirme aussi que le contrat signé fait en sorte que les partenaires ont une garantie qu’il y aura pendant cinq ans une course de classe mondiale. Il ne s’inquiète donc pas outre mesure du retrait des BMW, Honda et Toyota du Grand cirque.
«On voit qui gagne présentement, ce ne sont pas les écuries qui gagnaient d’année en année. On doit avoir une course de classe mondiale, si ce n’est pas le cas, il y a une clause qui prévoit qu’on peut se retirer», a indiqué M. Tremblay.
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Michel Marois
La Presse
C'est en poussant un grand soupir de soulagement que les dirigeants politiques de la Métropole ont confirmé hier le retour du Grand Prix du Canada au calendrier 2010 du Championnat du monde de F1.
«Et il s'agit d'un très bon «deal», s'est exclamé le ministre québécois des Finances, Raymond Bachand. Collectivement, les gouvernements sont assurés de recettes fiscales de 18 millions, pour un investissement maximum annuel de 9 millions, duquel on pourra déduire notre part de 30% des recettes de la billetterie.»
L'entente d'une durée de 5 ans prévoit le versement d'une somme de 75 millions à la société Formula One Management, propriétaire des droits commerciaux de la F1.
Ottawa versera 5 millions par année, Québec 4 millions, la Ville de Montréal 1 million, et Tourisme Montréal 5 millions par l'entremise d'une taxe spéciale sur les nuitées dans les hôtels de la ville.
En contrepartie, les gouvernements obtiendront 30% de la billetterie, une somme estimée à 3 millions, tout en profitant des retombées économiques de l'événement. L'annonce met fin à un interminable marathon de négociations avec Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, qui souhaitait obtenir davantage, mais était poussé par plusieurs équipes à ramener le Canada au calendrier des grands prix.
«Bernie Ecclestone voulait ramener le Grand Prix, mais les négociations ont été longues parce que nous étions prudents, a expliqué le maire Gérald Tremblay. Nous avions deux priorités: avoir un événement de classe mondiale et respecter la capacité de payer des contribuables.
«Cette entente est bonne pour tout le monde. Nous n'assumons aucun risque, puisque c'est Ecclestone et son partenaire local François Dumontier qui organisent l'événement. En plus, nous ramenons à Montréal l'événement touristique le plus important de l'année au Canada, un événement qui génère des retombées de près de 90 millions», a renchéri le maire.
Par ailleurs, tant Tremblay que Bachand ont assuré qu'Ecclestone paierait tous les impôts et taxes prévus par nos lois. «Il faut bien comprendre qu'il y a deux niveaux dans cette affaire, a expliqué le ministre des Finances. Groupe de course Octane, la société canadienne de François Dumontier, va évidemment payer tous ses impôts, avec des retenues à la source. Par ailleurs, Formula One Management, la société britannique d'Ecclestone devra se soumettre aux obligations fiscales prévues par les ententes entre nos gouvernements.»
Les contrats signés avec Formula One Administration garantissent la tenue du Grand Prix en juin et prévoient une option pour un renouvellement de cinq années conditionnel à une entente de deux parties.
Normand Legault s'étant retiré du dossier, c'est donc son ancien bras droit François Dumontier qui devient promoteur du Grand Prix. Les dernières présentations de l'événement ont attiré des foules supérieures à 300 000 spectateurs, avec un sommet de 334 000 en 2005.
Tous les intervenants se sont dits confiants d'atteindre les mêmes niveaux de popularité dès l'an prochain.
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FIA : la Formule 1, un sport auto écolo !
Par Séverine Alibeu - le Mercredi 18 avril 2007
Les écologistes pointent du doigt le sport automobile et plus particulièrement la Formule 1 à cause de leur consommation gourmande en carburant et leurs émissions de polluants importantes. La phrase assassine : le sport auto pollue et il est inutile ! En 2007, le réchauffement climatique est au coeur du débat dans le monde entier et les politiciens s'emparent du sujet. Le sport auto est une activité qui est visée : les parlements pourraient même l'interdire à l'avenir à titre de mesure d'urgence d'après les bruits de couloirs de Bruxelles. C'est pourquoi la FIA (Fédération internationale de l'automobile) affiche actuellement une politique écologique pour la F1 et expose ses solutions vertes pour lui redonner un image positive. La Fédération veut placer la F1 au centre des recherches. Malin, elle anticipe les ennuis !
Les énormes budgets des écuries devraient être utilisés pour faire progresser en quelques mois des recherches qui, sans l'urgence de la compétition, auraient nécessité des dizaines d'années aux constructeurs automobiles. Max Mosley, le président de la FIA, souligne que "jusqu'ici, en Formule 1, la puissance des moteurs était limitée par leur cylindrée. Désormais, elle le sera par leur rendement énergétique. Cela poussera les chercheurs à tirer le maximum d'énergie du carburant à leur disposition. La vraie révolution est agendée pour 2011 : Les moteurs seront beaucoup plus petits, turbocompressés, et limités au niveau de l'entrée de l'énergie. Mais dès 2009, nous allons introduire le KERS. Les recherches en F1 devraient engendrer d'énormes progrès. La F1 s'avère plus utile à l'environnement que les autres sports !"
Le projet KERS (pour Kinetic Energy Recovery System) ou SREC (Système de récupération de l'énergie cinétique) : la récupération de l'énergie dissipée dans les freinages pour relancer les voitures à l'accélération (c'est le cas pour des véhicules hybrides) et petit moteur suralimenté (downsizing). En freinant de 320 à 80 km/h, une F1 perd une énergie correspondant à 2 500 chevaux! L'écurie qui parviendra mieux que les autres à en récupérer une partie pour la réinjecter dans les roues à l'accélération disposera d'un atout formidable pour gagner les Grands Prix. Ferrari notamment se pencherait sur le SREC depuis 2006 ! Le règlement 2009 mentionne que la puissance maximale générée ou délivrée par le SREC ne doit pas dépasser 60 KW mais il est question de puissance nettement plus élevée dans ce projet. Il y a du travail sur la planche !
Puis la compensation de l'émission de gaz carbonique engendrée par la Formule 1 a été décidée. Un calcul complexe a déterminé la pollution engendrée par les 22 voitures lors d'une saison ainsi que par le déplacement des membres des écuries en un an. La FIA a lancé un programme qui consiste à planter des arbres au Mexique pour neutraliser la pollution de la F1 et qui fonctionne depuis onze ans déjà dans la plus grande discrétion. Mosley a dit : "Grâce à ce programme, la Formule 1 est nettement plus écologique que l'athlétisme, par exemple, qui ne compense pas la pollution engendrée par ses déplacements. J'espère que la neutralité de la F1 sur un plan écologique, ainsi que son utilité pour la recherche verte, me permettront de convaincre les politiciens."
Le championnat 2009 sera placé sous le signe de l'écologie. L'écurie et le pilote gagnants disposeront sûrement des meilleurs ingénieurs en la matière !
Source : LeTemps, Auto-innovations
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Exigences du Parlement Européen
Le Parlement Européen, a demandé il y a quelques temps aux responsables de la Formule 1 de "modifier leur réglement en faveur d’un repect de l’environnement."
Depuis 2008, la FIA a éxigé des pétroliers partenaires des équipes présentes en Formule 1, qu'ils respectent le nouveau réglement technique qui demande l’utilisation de carburant correspondant aux normes de l’Union Européenne, avec un contenu d’éléments issus de source biologique égale à 5,75%.
De plus, le système de récupération d’énergie (KERS), l’introduction de l’électronique unique Standard (ECU), des moteurs plus compacts et l’utilisation d’ici 2010-2012 des bios-carburants représentent une avancée majeure, qui selon un député européen déclare que la Formule 1 : " Peut jouer un rôle très important dans l’évolution des attitudes et du comportement envers la clientèle vers ce type de technologie respectueuse de l’environnement ."
Le souhait de l’Union Européenne de faire du sport automobile et en particulier de la Formule 1 une discipline verte, fait partie d’un rapport du Parlement Européen nommé (CARS 21), qui a été adopté avec 607 voix pour, 76 voix contre et 14 abstentions.
"La Chambre demande donc à la FIA et aux personnes impliqués en Formule 1 de modifier leur réglement, de façon à ce que les technologie environnementales, comme les bios-carburants, les moteurs à 4 cylindres ou hybrides puissent être facilement et rapidement utilisés."
En réponse, la FIA salue l’initiative de l’Union Européenne dans un communiqué annonçant que cette-dernière félicitait la FIA et la F 1 pour ses efforts. Ce rapport demande que la FIA intensifie ses efforts pour promouvoir l’écologie dans le monde de l’automobile :
" Il est extrêmement satisfaisant que le Parlement Européen reconnaisse le rôle principal que peut jouer le sport dans la promotion des technologies vertes et soutienne les travaux entrepris par la FIA, dans sa campagne pour faire de la politique plus durable dans l’automobile " a délcaré Max Mosley.
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La Formule 1 brigue la « green position »
par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 30.03.09
En signant un doublé gagnant ce week-end à Melbourne lors de la première course de la saison de F1, la jeune écurie Brawn GP (ex-Honda) a fait sensation dans les paddocks. Via à un partenariat avec le projet de biocarburant Virgin Fuel, elle pourrait bientôt faire aussi parler d’elle pour ses performances « durables ». Coup marketing ou réelle prise de conscience environnementale ? Retour sur les innovations vertes d’un sport souvent malmené par les mouvements écologistes.
L’arrivée du biocarburant
« Il y avait deux conditions préalables pour que nous nous impliquions en F1. L’une est que les coûts doivent baisser. La seconde est que F1 doit devenir plus verte ». Vieux militant de la lutte contre le réchauffement climatique, Richard Branson, patron du groupe Virgin, est toujours preneur d’un bon coup médiatique. En promettant ce week-end d’implanter les biocarburants en Formule 1 grâce à un partenariat avec l’écurie Brawn GP, il s’est offert une belle campagne de publicité mondiale pour son propre projet d’essence alternative.
« Nous avons investi beaucoup d’argent dans une entreprise américaine qui s’appelle Gevo. Tous les profits générés par les marques Virgin (trains et avions) sont investis dans Gevo qui travaille à développer des carburants plus propres, et qui travaillera maintenant sur une essence propre pour la F1 », a expliqué le milliardaire lors d’une conférence de presse organisée dans les paddocks du circuit Albert Park.
Le groupe aurait déjà investi près d’un milliard de dollars dans Virgin Fuel, le projet de Gevo, qui dote la formule 1 d’une formidable vitrine technique. A condition néanmoins que les règlements soient modifiés pour permettre l’utilisation de biocarburants en course. « J’espère que les supporters iront bientôt aux événements sans aucun sentiment de culpabilité », confie Richard Branson. Des fans qui verront sans doute bientôt tourner des monoplaces siglées Virgin F1. L’écurie Brawn risque en effet de devoir « céder » son patronyme à son nouveau mécène. Ecolo ce Richard Branson, mais visiblement pas très partageur.
Le système KERS pour récupérer de l’énergie
Autre nouveauté éco-innovante de la discipline : le KERS. Cinq lettres pour un procédé technique qui bouscule les habitudes du milieu. Le KERS (en anglais : Kinetic Energy Recovery Systems ; en français : systèmes à récupération d’énergie cinétique) repose sur la volonté des promoteurs de la Formule 1 de contribuer aux recherches sur l’efficacité énergétique et donc à la réduction des émissions de carbone.
Dans les faits, il s’agit d’un procédé qui, à chaque freinage de la voiture, convertit l’énergie dépensée en électricité pour la stocker dans des batteries placées sous le pilote. Cette énergie peut ensuite être libérée par le pilote par la simple pression d’un bouton. La monoplace dispose alors de 80 chevaux supplémentaires pendant 6 secondes, et cela, sans consommer davantage de carburant.
Ecologique et puissant, l’outil n’en reste pas moins contesté. Principalement pour ses conséquences en course. Le système rendrait en effet le freinage des bolides plus délicat et pourrait engendrer d’éventuelles complications supplémentaires en cas de collision. Des doutes qui expliquent sans doute le manque d’enthousiasme des constructeurs pour cette nouveauté technique. Optionnel pour la saison 2009, le KERS a été boudé à Melbourne par de nombreux « top teams » et pilotes, à l’exception de Fernando Alonso, pilote Renault et champion du monde en 2005 et 2006.
Des circuits plus respectueux de l’environnement ?
Au-delà des moteurs et des turbines, la reconquête verte de la Formule 1 passe aussi par la réalisation de circuits « durables ». C’est ainsi que la question du respect de l’environnement a été placée au coeur du projet Yvelines F1 de Flins-Les Mureaux. Un nouveau circuit qui permettrait à la France de reintégrer le calendrier mondial de la discipline en 2011. Une initiative ambitieuse, mais qui se heurte à une forte opposition des mouvements écologistes qui reprochent au projet sa future implantation sur une nappe phréatique et ses nuisances en terme de pollution sonore.
De son côté, le Conseil général des Yvelines, par la voix de son président Pierre Bédier (UMP), met en avant les atouts d’un projet conçu comme un « lieu-paysage ». Intégré dans une future vallée de l’automobile, le projet Yvelines F1 se présente comme un exemple en matière de développement durable. S’il se réalise, le circuit imaginé par Jean-Michel Wilmotte, lauréat du concours d’architecture en association avec le Britannique Clive Bowen sera ainsi végétalisé, protégé du bruit et orienté autour de la Seine (navettes fluviales…).
Une philosophie d’ensemble que les futurs organisateurs veulent aussi appuyer par des études chiffrées. Le bilan carbone de la manifestation serait ainsi estimé à 1232 tonnes pour les Yvelines contre 6160 tonnes pour le circuit de Nevers-Magny-Cours, précédent cadre du Grand Prix de France. La preuve par 5 ? Pas sûr que l’argument convainque les opposants écologiques attachés à la protection de l’éco-système de Flins.
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La religion verte
Le Journal de Montréal, p. 26 / Nathalie Elgrably-Lévy, 03 décembre 2009
Voilà deux semaines qu'un séisme de forte magnitude a secoué la science du climat. Récapitulons les faits : plus de 1000 courriels, ainsi que des documents et des modèles informatiques du Climate Research Unit (CRU) ont été rendus publics. On a d'abord pensé que l'information avait été piratée, mais il semble plus probable qu'il s'agisse de fuites intentionnelles de la part d'un membre du CRU. Ces courriels, dont l'authenticité a été confirmée par leurs auteurs, ont révélé que les données qui ont permis la rédaction de rapports alarmistes étaient falsifiées de manière à cacher l'absence de réchauffement climatique depuis bientôt 15 ans. Le réchauffement anthropogénique ne serait donc qu'une vile supercherie! Non seulement l'Homme ne serait-il pas coupable, mais il n'y aurait même pas de réchauffement!
La nouvelle aurait été insignifiante s'il s'agissait d'affirmations sans fondements de quelques écosceptiques vindicatifs. Mais ce n'est pas le cas. Il s'agit plutôt d'aveux signés de la main des grands prêtres réchauffistes parmi lesquels figurent Phil Jones, directeur du CRU, et Michael Mann, auteur de la courbe en «bâton de hockey», deux chercheurs extrêmement influents auprès du GIEC. Ainsi, les rapports à saveur apocalyptique du GIEC seraient basés sur des données savamment corrompues, et sur une obsession du CO2 non fondée. Or, c'est en fonction de ces mêmes rapports que de nombreux gouvernements ont ratifié le protocole de Kyoto, adopté une multitude de programmes coûteux, accru la réglementation, subventionné la production d'éthanol, introduit des écotaxes, mis sur pied des bourses du carbone, construit des parcs d'éoliennes, etc. Partout dans le monde, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés parce qu'on a fait confiance aux scientifiques du CRU. Si Bernard Madoff a écopé de 150 ans de prison, quelle peine les instigateurs de la cabale climatique méritent-ils?
Mais ressasser le passé est stérile. Tournons-nous vers l'avenir. Cent soixante-dix chefs d'État s'envoleront bientôt vers Copenhague afin de ratifier un traité sur le climat. Or, nos élus sont peu bavards sur le contenu du document de 181 pages dont les enjeux sont pourtant majeurs et sans précédent. Lord Christopher Monckton, ancien conseiller du gouvernement de Margaret Tatcher, prétend qu'on y discutera de la constitution d'un gouvernement «transnational» non élu qui serait irrévocablement investi de pouvoirs extraordinaires en matière fiscale, financière, économique et environnementale. Espérons qu'il se trompe, car s'il dit vrai, nous devrons sacrifier des libertés, renoncer à la démocratie pour laquelle nos ancêtres se sont battus et accepter le mode de vie que la nouvelle gouvernance mondiale imposera.
Or, le traité de Copenhague est influencé par les recommandations des scientifiques visés par le scandale. Les bases de l'édifice climato-catastrophique s'effondrent et on s'apprête à bouleverser nos vies au nom d'un réchauffement fictif. N'est-ce pas invraisemblable, voire carrément démentiel? Ces chefs d'État se fichent-ils complètement de savoir que le réchauffement est une arnaque? N'y en a-t-il pas un seul avec suffisamment de leadership pour réclamer que la lumière soit faite sur le Climategate avant d'aller à Copenhague?
Évidemment, l'idéologie peut détrôner la science et on peut choisir de croire avec ferveur au réchauffement anthropogénique. Après tout, chacun est libre de croire en ce qu'il veut! Mais si la science est évincée, pourquoi les discours des gourous réchauffistes seraient-ils plus crédibles que les prophéties du mouvement raëlien ou des scientologues? Les gouvernements n'ont jamais signé de traité en fonction des élucubrations d'une secte quelconque. Alors, pourquoi la politique accorde-t-elle tant d'importance à l'évangile de l'éco-Armageddon?
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une réplique d'André Pratte (La Presse) au Journal de Montréal
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maj.: 15 juin 2012
LP_LaPresse La course sert de laboratoire permettant d'améliorer l'automobile. Voyage au coeur de la machine. http://t.co/Yxm19WCD 12-06-15 15:01 |