Shakira est en faveur du téléchargement















Shakira se dit en faveur du téléchargement de musique sur le Web.

La chanteuse colombienne Shakira a révélé, durant une entrevue avec la chaîne de télévision britannique Sky News, qu’elle était en accord avec les sites d'échange de fichiers ou poste-à-poste, rapporte Libération Next.

Pour justifier son point de vue, Shakira explique que ces différents moyens d’échanges musicaux lui permettent de se sentir plus près de ses admirateurs et des gens qui apprécient la musique.

Elle déclare: «Dans un sens, c’est la démocratisation de la musique. Et la musique est un cadeau. C’est ce que ça doit être, un cadeau

Rappelons que le mois dernier, la chanteuse Lily Allen avait utilisé sa page MySpace pour dénoncer le téléchargement illégal de musique, créant ainsi un grand débat dans l’industrie musicale britannique.
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Attali et l’argumentation pour le téléchargement gratuit
(via -> Michelle Blanc)

Ce que j’aime d’Attali est entre autres la pertinence des images qu’il utilise pour démontrer son point de vue. Ses arguments en faveur du téléchargement gratuit sont d’ailleurs particulièrement éloquents dans l’article Jacques Attali répond aux artistes du Slate-fr. On peut entre autres y lire :

Quand la radio est apparue, bien des artistes refusèrent d’y parler, ou de laisser leurs disques y passer, de peur de perdre des spectateurs pour leurs concerts. Puis ils comprirent que la gratuité de la radio créait de la demande pour leur musique. De même, la télévision, longtemps vue comme un ennemi du cinéma, en est aujourd’hui le premier agent de promotion. Et, comme la radio est une des premières sources de financement de la musique, la télévision est en France la première source de financement du cinéma. Radio et télévision ont même profondément influencé la nature du geste créateur.

Et il fait aussi l’éloge de la modification des modèles d’affaires (sujet dont j’ai bien souvent discuté, mais avec beaucoup moins d’efficacité) comme suite à la grande diffusion qu’offre le téléchargement gratuit. Il y explique que :

La gratuité d’un service pour le consommateur n’entraîne pas nécessairement celle du travail de celui qui le fournit.
Le projet de loi (Hadopi) ne vise qu’à freiner le développement d’Internet pour préserver le profit des majors.
La licence globale peut fournir des recettes nouvelles significatives pour les auteurs, les interprètes, les cinéastes.
La licence globale accélérera aussi une modification très profonde et très positive du mode d’organisation des métiers de l’art.

Je vous recommande donc fortement cet article et vous suggère de le faire lire à vos potes de l’ADISQ, de l’UDA, de la FPJQ (ils auraient peut-être à apprendre d’Atalli * en terme d’ouverture) et aux autres copains qui ne voient pas encore les changements inéluctables qui arrivent…
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