C’est une réalité particulièrement choquante : les milliardaires ne paient pas ou presque d’impôt sur le revenu. Tous impôts compris, leur contribution est deux fois plus faible que celle des Français moyens. Il s’agit là d’une violation grave du principe d’égalité devant l’impôt inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Le temps est venu de mettre fin à cette anomalie. C’est le sens de l’impôt de 2% sur les ultra-riches que défend l’économiste Gabriel Zucman, dont ce livre explique l’urgente nécessité, en toute rigueur et en toute clarté.


Professeur à l’Ecole normale supérieure et directeur de l’Observatoire européen de la fiscalité, Gabriel Zucman est l’auteur de La Richesse cachée des nations. Enquête sur les paradis fiscaux , traduit dans dix-sept langues, et du Triomphe de l'injustice avec Emmanuel Saez, tous deux au Seuil

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1. Une indignation légitime mais une solution discutable

Gabriel Zucman part d’un constat réel : les grandes fortunes, souvent via des montages d’optimisation fiscale, échappent partiellement à l’impôt.
➡️ Le problème est réel et moralement choquant — aucune société démocratique ne peut tolérer une fiscalité à deux vitesses.

Cependant, la solution qu’il propose — un impôt mondial de 2 % sur les ultra-riches — soulève des objections pratiques et économiques sérieuses.

2. Un projet séduisant mais difficilement applicable

Un impôt mondial suppose :

  • une coordination internationale sans précédent,

  • une harmonisation fiscale complète,

  • et une autorité supranationale capable de le percevoir et de le redistribuer.

👉 Or, même au sein de l’Union européenne, une telle coordination reste très partielle. Les pays gardent leur souveraineté fiscale.
➡️ Croire en une mise en œuvre mondiale relève davantage du vœu pieux que d’un plan réaliste.

3. Un risque de fuite des capitaux et d’effet boomerang

Les expériences passées (notamment avec l’ISF en France) montrent que les impôts sur la fortune peuvent provoquer la fuite des capitaux, la délocalisation des talents, et in fine une baisse des recettes fiscales plutôt qu’une hausse.

Le centre droit rappelle que :

  • L’argent ne disparaît pas : il se déplace là où la fiscalité est plus accueillante.

  • Trop taxer le capital freine l’investissement et l’innovation, moteurs essentiels de la croissance et de l’emploi.

  • Une fiscalité punitive finit par affaiblir la base productive qu’elle prétend financer.

4. La vraie réforme serait une fiscalité plus simple et plus juste

Plutôt qu’un impôt mondial utopique, une approche de centre droit privilégierait :

  • la simplification fiscale (moins de niches, plus de transparence) ;

  • la coopération internationale contre les paradis fiscaux ;

  • et une meilleure taxation des revenus du capital sans décourager l’investissement.

En d’autres termes : rendre la fiscalité plus équitable, mais aussi plus compétitive et stable.
Cela permet de financer les services publics sans casser la dynamique économique.

5. Un discours moral plus qu’un projet économique

Zucman séduit par sa rhétorique de justice, mais il tend à moraliser le débat économique.
Or, la question fiscale n’est pas seulement morale : elle est technique, incitative et comportementale.
Taxer davantage ne garantit pas de réduire les inégalités — surtout si la richesse privée s’évapore ailleurs.

⚖️ En conclusion

L’analyse de Zucman met le doigt sur un vrai scandale fiscal mondial, mais sa solution relève davantage d’une utopie morale que d’une stratégie réaliste.
Une approche de centre droit reconnaît la nécessité d’un système plus équitable, sans remettre en cause la liberté d’entreprendre ni la souveraineté fiscale des nations.

👉 En somme : corriger les excès du capitalisme mondialisé, oui ;
instaurer un impôt mondial bureaucratique et déconnecté des réalités économiques, non.

ChatGPT

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💬 Gabriel Zucman vu par Margaret Thatcher

« Le problème du socialisme, c’est qu’il finit toujours par manquer de l’argent des autres. »

1. Une indignation qui flatte, mais qui ne réforme rien

M. Zucman commence par dénoncer que les milliardaires paient moins d’impôts que les citoyens ordinaires. Soit. Mais la question n’est pas de savoir combien les riches paient, c’est de savoir combien ils créent.
Les grandes fortunes ne sont pas des parasites : ce sont souvent des entrepreneurs, des innovateurs, des employeurs.
Taxer la réussite, c’est dissuader ceux qui aspirent à réussir. Et sans réussite, il n’y a ni progrès, ni emplois, ni prospérité à partager.

2. Un impôt mondial ? C’est une chimère bureaucratique

L’idée d’un impôt mondial de 2 % sur les ultra-riches est séduisante pour les rêveurs d’égalitarisme global.
Mais dans la réalité, cela supposerait une autorité fiscale mondiale, capable d’imposer et de collecter les richesses selon des critères “universels”.
Cela reviendrait à créer un Léviathan fiscal planétaire, une bureaucratie sans responsabilité politique directe — ce que tout démocrate devrait redouter.

Je n’ai jamais cru que plus de pouvoir entre les mains d’organismes internationaux rende le monde plus juste. Au contraire : cela affaiblit la souveraineté des nations et anéantit la responsabilité politique des gouvernements élus.

3. L’égalité devant l’impôt n’est pas l’égalitarisme fiscal

Zucman invoque la Déclaration de 1789 pour réclamer l’égalité. Mais l’égalité devant la loi n’a jamais signifié l’égalisation des fortunes.
L’État doit garantir la liberté et la justice, non la similitude des résultats.
Les sociétés qui ont voulu rendre tout le monde égal ont toujours fini plus pauvres et moins libres.

4. La prospérité ne se décrète pas, elle se mérite

Taxer les ultra-riches pour financer la redistribution mondiale, c’est une politique de jalousie économique.
On ne construit pas la prospérité d’une nation en punissant ceux qui ont réussi.
On la construit en favorisant la productivité, la propriété, l’investissement et le mérite.
C’est la classe moyenne qu’il faut renforcer, non les administrations internationales.

5. La vraie justice, c’est l’équité des règles, pas l’égalisation des résultats

Si certains échappent à l’impôt grâce à des paradis fiscaux, il faut simplifier et moraliser la fiscalité, pas inventer de nouveaux prélèvements.
Les impôts doivent être bas, stables et compréhensibles — car c’est la seule manière de dissuader la fraude tout en encourageant la création de richesse.

⚖️ En conclusion :

M. Zucman confond l’économie de la responsabilité avec la politique de la revanche.
Il voit la richesse comme une anomalie à corriger, alors qu’elle est souvent le fruit du génie, du travail et du risque.
Sa proposition d’impôt mondial n’est pas une réforme : c’est un retour au collectivisme fiscal, sous un vernis moral.

« Vous ne pouvez pas distribuer la richesse avant de l’avoir créée. »
— Margaret Thatcher

ChatGPT

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