USA Turquie : Trump pointe du doigt le président turque #erdogan en indiquant " Il sait ce qu'est une élection truquée mieux que quiconque " pic.twitter.com/qWFdtMNVt0
— LesNews (@LesNews) September 25, 2025
Citation retrouvée
- Selon Yeni Şafak (mai 2025), lors d’une émission sur CNN Türk, Erdoğan a déclaré ceci :
« Derin devlet değil, Derin Türkiye var »
(« Ce n’est pas un État profond, il y a une Turquie profonde ») (Yeni Şafak)
- Il a ajouté dans ce contexte :
« Kurumların içinde kamu hukukunu ters yüz ederek, adım atanlar, çalışanlar var. Sıkıntı buradan geliyor »
(« Il y a des personnes, des employés qui, à l’intérieur des institutions, inversent/renversent le droit public, qui agissent ainsi. Le problème vient de là. ») (Yeni Şafak)
- Et aussi, à ceux qui lui demandaient si « la Turquie profonde » était active pour freiner le Parti de la Justice et du Développement (AKP) :
« Şüphesiz tabii. Onlar o faaliyetlerini sürdürecek. Biz de onları aşacağız, yıkacağız, kaldıracağız »
(« Sans aucun doute, bien sûr. Ils poursuivront leurs activités. Nous aussi on les surmontera, on les démolira, on les fera disparaître. ») (Yeni Şafak)
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Interprétation
- Cette déclaration montre qu’Erdoğan adapte le concept d’« État profond » : il le renomme ou le recadre comme “Turquie profonde” (Derin Türkiye) plutôt que “État profond”, pour désigner des forces internes — au sein des institutions publiques — qui selon lui exercent une influence non conforme à ce qu’il considère comme légal / légitime.
- Il reconnaît l’existence de « gens dans les institutions » qui agissent en dehors ou au-delà de ce qui est permis légalement, selon ses termes “renverser le droit public”, “agir en contournant” les normes formelles.
- Il présente sa volonté de lutter contre cela, de « surmonter », de « démolir » ou de « retirer » celles et ceux qu’il considère comme partie de ces structures – ce qui montre que pour lui ce réseau ou cette influence informelle reste une menace active.
ChatGPT
....Aujourd'hui beaucoup de gens vont comprendre pourquoi Erdogan avait entrepris une purge en Turquie !
— Francis LALANNE Officiel (@OffLalanne) March 26, 2024
Il a tout simplement fait le ménage en éliminant l'état profond et tous ses larbins infiltrés à tous les postes ! Évidemment les médias n'ont jamais relaté cet évènement sous… pic.twitter.com/WafBqxEqLe
Le conseiller de Poutine
— Nechama (@Sans_Concession) December 10, 2024
Alexandre Douguine a incendié Erdogan
«La Syrie est un piège
Erdogan a commis une erreur stratégique, il a trahi la Russie et l’iran
il est condamné, La fin de la Turquie de Kemal a commencé
Nous vous avons soutenus maintenant vous vous repentirez» pic.twitter.com/xXsSKIwfc3
🇷🇺Le philosophe russe Alexandre Douguine : La Syrie 🇸🇾était un piège pour Erdogan. Il a commis une erreur stratégique. Il a trahi la Russie. 🇷🇺Il a trahi l'Iran. 🇮🇷Il était condamné. Et maintenant, la fin de la Turquie 🇹🇷a commencé. pic.twitter.com/2iRFYkW6rJ
— IC Geopolitics (@ICGeopolitics) December 10, 2024
Les relations entre Recep Tayyip Erdogan (président de la Turquie) et Alexandre Douguine (idéologue russe, promoteur de l’eurasisme) ne sont pas celles d’un partenariat officiel clairement défini, mais elles comportent plusieurs points de convergence, de tension, d’analyse politique et d’influence intellectuelle. Voici ce qu’on peut en dire :
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Qui est Alexandre Douguine ?
- Alexandre Douguine est un philosophe, politologue et idéologue russe, souvent décrit comme l’un des promoteurs de l’eurasisme. Il défend un ordre mondial multipolaire, se méfie de l’hégémonie occidentale, et valorise les identités culturelles / civilisationnelles traditionnelles. (desk russie)
- Son influence est plus intellectuelle qu’institutionnelle : il n’est pas un responsable gouvernemental russe de premier plan, mais il exerce un certain poids dans les cercles nationalistes et conservateurs, dans les médias favorables au Kremlin, etc. (desk russie)
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Ce que Douguine pense d’Erdogan et les points de convergence
- Convergence idéologique partielle
- Douguine estime que la Turquie, sous Erdogan, incarne en partie une orientation de souveraineté et de rupture vis-à-vis de l’Occident. Certains commentateurs interprètent que Erdogan adopte des postures qui s’éloignent du modèle libéral occidental, ce qui se recoupe avec les critiques douguiniennes de l’hégémonisme occidental. (strategika.fr)
- Par exemple, dans l’article « Poutine-Erdoğan : une relation cyclothymique », il est mentionné qu’une doctrine eurasienne turque inspirée par Douguine a commencé à émerger dans certains cercles en Turquie dans les années 1990. (desk russie)
- Critiques et mises en garde de Douguine envers Erdogan
- Malgré ces convergences, Douguine critique Erdogan lorsqu’il considère que ce dernier s’éloigne de ce qu’il juge être les intérêts russes ou eurasiens. Par exemple, Douguine lui reproche d’avoir facilité la chute d’Assad ou de prendre des positions qui pourraient être perçues comme contraires aux objectifs russes. (echosmedias.org)
- Il a décrit certaines des actions d’Erdogan comme des “erreurs stratégiques”, et a émis des avertissements selon lesquels la Russie pourrait se détourner d’Ankara si celui-ci continue sur certaines trajectoires. (echosmedias.org)
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Ce que les relations réelles entre Erdogan et la Russie montrent
- La Turquie et la Russie ont une relation complexe : coopérations (énergie, commerce, certaines interventions régionales), rivalités (Syrie, Caucase, influence dans la région). Erdogan joue souvent sur un équilibre pragmatique entre la Russie, l’OTAN, les États-Unis, etc.
- Du point de vue de Douguine, Erdogan est à la fois un allié potentiel (lorsque la Turquie s’oppose à l’hégémonie occidentale) et une figure dont les décisions sont scrutées, critiquées, et jugées selon leur alignement sur les intérêts russes / eurasiens.
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Limites et points d’incertitude
- Il n’y a pas de preuve qu’Erdogan ait explicitement adopté tous les principes de Douguine, ni qu’il entretienne une relation directe ou coopérative étroite avec lui (par exemple, des liens institutionnels ou un conseil idéologique formel).
- Douguine ne représente pas officiellement l’État russe (malgré son influence médiatique et idéologique), donc ses déclarations sont davantage des prises de position privées ou publiques dans les médias / réseaux idéologiques que des politiques gouvernementales.
- Les désaccords stratégiques entre la Turquie et la Russie (notamment sur la Syrie, sur le contrôle des zones d’influence, etc.) montrent que même si Erdogan peut partager certaines critiques de l’Occident avec Douguine, il poursuit aussi des intérêts nationaux turcs propres, parfois divergents de ceux de Moscou.
ChatGPT