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Ce qu’on sait

  • Le 9 septembre 2025, Israël a lancé une frappe aérienne sur un bâtiment à Doha, la capitale du Qatar, dans le quartier de Leqtaifiya / West Bay Lagoon. (Al Jazeera)
  • La cible était un lieu où des dirigeants politiques de Hamas étaient réunis. Il s’agissait notamment de négociateurs liés à des propositions de cessez-le-feu venant des États-Unis. (Al Jazeera)
  • Parmi les personnes tuées : le fils de Khalil al-Hayya (un dirigeant du Hamas), un de ses assistants, plusieurs autres membres de Hamas, et au moins un agent de sécurité qatari. (Al Jazeera)
  • Israël a reconnu être responsable de l’attaque, affirmant qu’il s’agissait d’une “opération indépendante”, justifiée selon lui pour affaiblir Hamas, qui selon ses déclarations “continue ses attaques meurtrières contre Israël” et parce que ses dirigeants joueraient un rôle dans l’organisation d’attentats. (Al Jazeera)

Les enjeux

  1. Violation de souveraineté / droit international
  • De nombreux pays et organisations affirment que cette attaque viole la souveraineté du Qatar, un membre de la communauté internationale, et les principes du droit international. (Al Jazeera)
  • Le secrétaire général de l’ONU a parlé d’une « violation flagrante » de l’intégrité territoriale du Qatar. (Al Jazeera)
  1. Effet sur les négociations / cessez-le-feu
  • Le Qatar est l’un des médiateurs principaux dans les négociations entre Israël et le Hamas, et cette attaque intervient alors qu’un plan pour un cessez-le-feu était à l’étude. (Al Jazeera)
  • Plusieurs acteurs estiment que l’attaque pourrait compromettre ces discussions, car elle pourrait nourrir la méfiance, rendre plus difficile la diplomatie. (thenationalnews.com)
  1. Conséquences régionales / réactions
  • De nombreux pays arabes et musulmans, ainsi que des organisations internationales, ont fermement condamné l’attaque, exprimant solidarité avec le Qatar, mettant en garde contre une escalade. (Al Jazeera)
  • Le Qatar l’a qualifiée de “terrorisme d’État”, et fortement critiqué les propos du Premier ministre israélien qui accuse le Qatar de “harboring” (héberger) des responsables de Hamas. (Reuters)
  • Les États-Unis ont exprimé leur mécontentement, soulignant que cette opération unilatérale ne favorise pas leurs objectifs de paix, notamment dans le contexte critique des pourparlers. (CNBC)

Ce que ça change

  • Sur la crédibilité des médiateurs : Le Qatar, en tant que médiateur, risque de voir sa position affaiblie, car une attaque de ce type remet en question si les parties peuvent encore se fier à ses capacités à garantir la sécurité des discussions.
  • Risque d’escalade : Une frappe dans la capitale d’un État souverain, particulièrement lors d’un processus de négociation, peut déclencher des réactions en chaîne — diplomatiques, politiques, voire militaires.
  • Image internationale d’Israël : Pour Israël, cela renforce les critiques autour de ses actions en dehors des théâtres traditionnels du conflit (Gaza, Cisjordanie), principalement sur le plan du droit international et des relations avec les alliés.

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Voici les arguments avancés par Israël pour justifier son attaque au Qatar :

1. Cibler les dirigeants du Hamas

  • Israël affirme que les personnes visées à Doha étaient directement impliquées dans la planification et le financement d’attaques contre Israël.
  • Selon le gouvernement israélien, ces dirigeants utilisent le Qatar comme un sanctuaire, à l’abri des frappes à Gaza, pour continuer leurs activités militaires et politiques.
  • Le Premier ministre Netanyahou a parlé d’une « opération défensive » contre ceux qui, selon lui, organisent et supervisent des attaques meurtrières depuis l’étranger.

2. Neutraliser une menace imminente

  • Israël prétend que les cibles éliminées étaient en train de préparer de nouvelles offensives contre des civils israéliens.
  • La justification repose sur la doctrine dite de la légitime défense préventive : frapper avant que l’ennemi ne puisse attaquer.

3. Remettre en cause le rôle du Qatar

  • Les autorités israéliennes affirment que le Qatar abrite et finance le Hamas en hébergeant son bureau politique à Doha.
  • Pour Israël, cela affaiblit la neutralité du Qatar en tant que médiateur, et l’attaque serait aussi un message politique : le pays qui héberge le Hamas ne peut pas prétendre jouer l’arbitre.

4. Continuité stratégique

  • Depuis le début de la guerre contre le Hamas, Israël répète qu’il poursuivra les dirigeants du mouvement « où qu’ils se trouvent » (que ce soit au Liban, en Syrie, ou ailleurs).
  • La frappe au Qatar est donc présentée comme une extension logique de cette politique d’« élimination ciblée ».

5. Dissuasion

  • Selon Israël, frapper des cadres de Hamas même en dehors de Gaza a pour but d’envoyer un signal : aucun lieu n’est sûr pour les responsables impliqués dans des opérations armées contre Israël.
  • Le calcul est que cela affaiblira la capacité organisationnelle du Hamas et découragera d’autres pays d’offrir un refuge.

⚖️ Ces arguments reposent donc surtout sur la sécurité nationale et la légitime défense, mais ils sont contestés au plan international, car la frappe a eu lieu dans un État souverain tiers (Qatar), sans son consentement, ce qui est considéré par beaucoup comme une violation flagrante du droit international.

ChatGPT