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L’Estonie a eu une histoire complexe pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de ses occupations successives par l’Union soviétique et l’Allemagne nazie. Voici un résumé clair de sa position :

Contexte Historique

  • Neutralité Initiale : À l outbreak de la Seconde Guerre mondiale en 1939, l’Estonie a déclaré sa neutralité. Cependant, cette neutralité a été rapidement compromise par les accords entre les grandes puissances.

  • Occupation Soviétique (1940) : En juin 1940, l’Estonie a été envahie et occupée par l’Union soviétique, suite à l’accord secret du Pacte Molotov-Ribbentrop signé entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique en août 1939. Cet accord divisait l’Europe de l’Est en sphères d’influence, et l’Estonie faisait partie de la sphère soviétique. L’occupation soviétique a été marquée par des répressions massives, des déportations et l’installation d’un régime communiste.

  • Occupation Allemande (1941–1944) : En 1941, lors de l’opération Barbarossa, l’Allemagne nazie a envahi l’Union soviétique, et l’Estonie a été occupée par les forces allemandes. Pendant cette période, l’Estonie a été intégrée dans le Reichskommissariat Ostland, une administration civile nazie. Certains Estoniens ont collaboré avec les Allemands, espérant que cela pourrait mener à une restauration de l’indépendance estonienne, bien que les Allemands n’aient jamais eu l’intention de rendre l’indépendance à l’Estonie. Des unités estoniennes, comme la 20e division de grenadiers de la Waffen-SS, ont été formées et ont combattu aux côtés des Allemands.

  • Résistance et Divisions Internes : Pendant l’occupation allemande, il y avait une résistance significative contre les deux régimes occupants. Les « Frères de la Forêt » (Forest Brothers) étaient des partisans estoniens qui combattaient à la fois les Soviétiques et les Allemands, cherchant à restaurer l’indépendance de l’Estonie.

  • Reoccupation Soviétique (1944) : En 1944, à mesure que l’Armée rouge avançait, l’Estonie a été réoccupée par l’Union soviétique. Cette reoccupation a marqué le début d’une nouvelle période de répression soviétique, qui a duré jusqu’à la dissolution de l’Union soviétique en 1991.

Position Générale

L’Estonie n’a pas été alignée avec un camp spécifique de manière cohérente tout au long de la guerre due à ces occupations successives. Cependant, pendant l’occupation allemande, une partie de la population et des forces estoniennes ont collaboré avec les Allemands, souvent par nécessité ou par espoir d’indépendance, bien que cela ne reflète pas une allegiance volontaire au nazisme. Simultanément, il y avait une résistance significative contre les deux occupants.

En résumé, l’Estonie a été successivement occupée par l’Union soviétique et l’Allemagne nazie, avec des segments de la population s’engageant dans des collaborations ou des résistances selon les circonstances, mais sans jamais avoir une souveraineté effective pendant la guerre.

Grok 
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Kaja Kallas ne remet pas en cause la défaite militaire des nazis face à l’URSS en 1945. Ce qu’elle remet en question, c’est la manière dont la Russie (héritière de l’URSS) utilise cette victoire dans son récit historique.

Contexte :

  • Pour la Russie, la « Grande Guerre patriotique » (1941–1945) est un pilier d’identité nationale.
  • Le Kremlin présente l’Armée rouge comme le « libérateur » de l’Europe de l’Est.

La position de Kaja Kallas :

  • Pour les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), la fin de la guerre ne signifiait pas la liberté : en 1944–45, après avoir été occupés par l’Allemagne nazie, ils ont été réoccupés et annexés par l’URSS.
  • Autrement dit : l’occupation allemande a été remplacée par l’occupation soviétique (jusqu’en 1991).
  • Kallas critique donc la version russe qui glorifie la victoire de l’URSS, car pour l’Estonie, cela n’a pas représenté une « libération », mais une nouvelle domination.

Pourquoi elle insiste aujourd’hui ?

  • Parce que la Russie de Poutine utilise ce récit de « libérateur » pour justifier ses actions actuelles, notamment en Ukraine.
  • En contestant ce récit, Kallas rappelle que Moscou n’a pas seulement « vaincu le nazisme », mais aussi soumis de force plusieurs nations d’Europe centrale et orientale.

👉 Donc : elle ne nie pas la défaite des nazis, mais elle rejette l’idée que l’URSS ait libéré l’Estonie.

ChatGPT 
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l’Estonie n’a pas vécu de « révolution colorée » au sens où on l’entend pour la Géorgie (révolution des Roses, 2003), l’Ukraine (révolution Orange, 2004) ou le Kirghizistan (révolution des Tulipes, 2005).

👉 Quelques points utiles pour situer :

  • L’Estonie a quitté l’URSS en 1991, à la suite d’un mouvement pacifique d’indépendance connu comme la Révolution chantante (1987–1991).
  • Ce mouvement reposait sur la culture, le chant choral, les grandes manifestations et l’affirmation nationale.
  • Contrairement aux révolutions colorées des années 2000, il n’était pas lié à un scrutin contesté ou à une opposition structurée pro-occidentale contre un régime post-soviétique autoritaire, mais bien à la chute de l’Union soviétique.

Donc, si on élargit la définition, certains chercheurs qualifient la Révolution chantante de « révolution pacifique », mais elle n’est pas classée parmi les révolutions colorées.

ChatGPT

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