ONU_fr
L'AIEA annonce que l'#Iran a respecté ses engagements liés à l'accord sur le #nucléaire
https://t.co/gFwJeKyHCD https://t.co/z5nbArTlWq
16-01-16 19:21

ONU_fr
Annonce #AIEA sur le nucléaire #iranien : Ban Ki-moon salue une étape significative
https://t.co/gFwJeKyHCD
16-01-16 19:24


CanadaPE
Canada accueille le Jour d’entrée en vigueur de l’accord sur le programme nucléaire d'#Iran
come un jalon important. https://t.co/fOKpInml4e
16-01-17 11:19

CanadaPE
L'entente nucléaire avec l'#Iran repose sur la vérification, non sur la confiance. 1/2
16-01-17 11:20

CanadaPE
L'entente nucléaire avec l'#Iran aidera à faire en sorte que
l’Iran ne puisse se doter d’arme nucléaire. 2/2
16-01-17 11:20

CanadaPE
Canada soutient la vérification constante par l'#AIEA
de la mise en œuvre du Plan d'action global commun par l'#Iran
16-01-17 11:28



«Beaucoup de travail a été accompli», mais «un effort similaire» reste à faire
pour mener à terme l'ambition internationale de garantir
le caractère pacifique du nucléaire iranien

Yukiya Amano
secrétaire général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)




«Il n'est pas question de faire confiance aux États-Unis à cause de l'accord nucléaire»

Hassan Rohani
homme d'État, diplomate et universitaire iranien

source -> http://www.tvanouvelles.ca/
__________

OPINION

RENOUONS NOS RELATIONS AVEC L’IRAN
Aucune raison valable ne motive le refus de traiter avec ce pays

RICHARD FOLTZ
DIRECTEUR DU CENTRE D’ÉTUDES IRANIENNES DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA ET AUTEUR DU LIVRE IRAN IN WORLD HISTORY (OXFORD UNIVERSITY PRESS, 2016)

Le gouvernement iranien décrétait récemment la « Journée de la mise en œuvre ». Ce geste s’inscrivait dans la levée des sanctions internationales contre l’Iran, ainsi que le prévoyait l’entente – entérinée en juillet 2015 – limitant sa capacité à concevoir des armes nucléaires.

Les médias occidentaux ont salué ce « retour de l’Iran au sein de la communauté internationale ». Pourtant, c’est l’exclusion même du pays qui n’aurait jamais dû survenir.

L’hostilité de l’Occident à l’égard de l’Iran relève à la fois de l’illogisme et de l’hypocrisie. Il y a 37 ans, la révolution iranienne s’est conclue par l’abolition d’une monarchie vieille de deux millénaires et demi, puis par la création d’une république islamique. Depuis, les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont banni l’Iran, l’accusant de violer les droits de la personne, le taxant d’encourager le terrorisme et, plus récemment, le soupçonnant de convoiter la puissance nucléaire.

Examinons ces trois griefs à la lumière de l’actualité mondiale et des alliances internationales des 35 dernières années. Durant cette période, Israël et l’Arabie saoudite ont été les deux principaux alliés de l’Occident au Moyen-Orient. L’État israélien et le Pakistan, autre pays ami des nations occidentales, se sont vu octroyer la permission de développer des armes nucléaires. Sérieusement, qui peut dès lors prétendre que le non-respect des droits de la personne, l’appui au terrorisme ou la volonté de se constituer un arsenal nucléaire forment des critères clés dans la sélection par l’Occident d’alliés moyen-orientaux ?

Si nous parvenions à nous mettre d’accord et à faire fi une fois pour toutes de telles absurdités, nous pourrions enfin examiner avec plus d’exactitude les facteurs qui sous-tendent réellement les intérêts occidentaux au Moyen-Orient.

D’entrée de jeu, le pétrole et l’influence politique du lobby pro-israélien viennent à l’esprit. À l’évidence, le groupe de pression met tout en œuvre pour faire taire les critiques, de quelque nature que ce soit, sur les infractions israéliennes au droit international. Sur ces deux enjeux, la position canadienne dans les dernières années est allée à l’encontre tant du rôle historique du Canada comme médiateur de la paix que des valeurs de la majorité des gens d’ici.

Doté de vastes réserves pétrolifères, le Canada n’a nul besoin de l’or noir saoudien. Par ailleurs, rappelons-nous les interventions de l’Arabie saoudite au Yémen et dans les pays limitrophes ; souvenons-nous de ses antécédents en matière d’atteinte aux droits de la personne sur son territoire ou de financement de l’extrémisme islamique aux quatre coins du globe.

Bref, aucune raison valable ne motive le maintien d’un statut particulier pour l’Arabie saoudite ni le refus de traiter avec l’Iran. Pourquoi continuer de vendre des armes aux Saoudiens ? Pourquoi soumettre les Iraniens à des normes que nous n’imposons pas à d’autres nations avec qui nous entretenons des relations diplomatiques cordiales ?

Sous la gouverne de Benyamin Nétanyahou, Israël a mené une inlassable campagne pour perpétuer la marginalisation de l’Iran. Pourtant, en dépit des propos démagogiques tenus par son ancien président et des traductions erronées qui en ont été faites, l’État iranien ne fait planer aucune menace existentielle sur la nation israélienne. En réalité, la dernière guerre d’agression déclenchée par l’Iran remonte à plus de 200 ans. Qui plus est, les menées occultes qu’exerçait son gouvernement révolutionnaire dans les années 80 visaient très largement les Iraniens eux-mêmes.

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, le Moyen-Orient s’est révélé un véritable bourbier pour les puissances occidentales cherchant à dominer la région. De l’époque biblique au début du XVIIIe siècle, l’Iran a dirigé l’essentiel du Moyen-Orient. Nous pourrions donc croire que les Iraniens possèdent une certaine expérience comme négociateur politique à l’échelle régionale. Devrions-nous dès lors nous étonner que l’Iran intervienne dans les affaires de l’Irak, de la Syrie ou de Bahreïn ? Ou qu’il appuie les communautés chiites du Liban, du Yémen ou de l’Arabie saoudite ?

Supposons un instant que nous acceptions le désir de l’État iranien de promouvoir ses intérêts dans son secteur : ne serait-ce pas tout aussi naturel que la politique que mènent la Russie et la Chine dans leur zone d’influence ? Qu’adviendrait-il si nous constations que, bien souvent, les intérêts de l’Iran (par exemple, la lutte contre le groupe État islamique) convergent davantage avec les nôtres que ceux de l’Arabie saoudite ou d’Israël, voire de la Turquie ?

Au-delà du discours belliqueux, mais de plus en plus défensif que tient une faction de l’élite au pouvoir, la population iranienne n’en demeure pas moins la plus pro-occidentale et laïque du Moyen-Orient. L’Iran est un des pays les plus modernes du monde en développement et le plus stable de la région.

Si le Canada souhaite vraiment la paix au Moyen-Orient, il ferait bien de susciter la collaboration de l’Iran.

En 2012, l’administration Harper rompait nos relations avec l’État iranien – décision inexplicable, injustifiée et particulièrement inutile. Durant la dernière campagne électorale, Justin Trudeau a promis qu’un gouvernement du Parti libéral rétablirait nos liens diplomatiques avec l’Iran. Le moment nous semble venu pour le Canada de concrétiser cette promesse.

source -> http://plus.lapresse.ca/


Blanchir le régime islamiste iranien ne stabilisera pas le Moyen-Orient

BY DAVID OUELLETTE on JANUARY 24, 2016 • ( 0 )

Si, à la rigueur, il est compréhensible qu’un spécialiste de l’Iran souhaite la normalisation des relations canado-iraniennes, en revanche, il est déplorable que pour ce faire Richard Foltz, directeur du Centre d’études iraniennes de l’Université Concordia, blanchisse le régime islamiste de Téhéran et assimile la démocratie israélienne à des États faillis comme le Pakistan.

Il est encore plus troublant que M. Foltz ait recours au cliché de l’influence juive pour expliquer la marginalisation internationale de la République islamique d’Iran, balayant commodément sous le tapis les 37 ans de politiques de confrontation et d’attentats anti-occidentaux qui ont amplement mérité au régime islamiste iranien son statut d’État paria.

On peut mesurer toute l’insuffisance des arguments de M. Foltz dans sa prétention que le régime iranien, dont le cri de ralliement depuis 1979 est « Mort à Israël », ne constitue pas de menace pour Israël et la région alors qu’il arme le Hezbollah et le Hamas dont l’objectif avoué est la destruction d’Israël et des Juifs et le blocage de tout règlement diplomatique du conflit israélo-palestinien. Doit-on vraiment lui rappeler que les fondements antisémites de la Révolution islamique d’Iran sont d’une telle férocité que Téhéran a même commandé l’attentat meurtrier de 1994 contre un lointain centre communautaire juif à Buenos Aires?

Le plus consternant est que M. Foltz adoube les velléités hégémoniques de la Perse chiite au Moyen-Orient comme un facteur de stabilité qui coïnciderait avec les intérêts occidentaux dans une région majoritairement arabe et sunnite qui n’entend pas courber docilement l’échine sous un nouvel impérialisme. On connait déjà les résultats catastrophiques de la politique iranienne dans la région. De l’usurpation de la souveraineté libanaise par le Hezbollah à l’inféodation de la Syrie, en passant par l’ingérence iranienne anti-sunnite à Bagdad largement responsable de l’émergence de l’État islamique en Irak, l’Iran est depuis 37 ans au cœur de la déstabilisation de la région et du prolongement de ses nombreux conflits.

__________

Un contrat de 15 G$ avec l’Arabie saoudite place le gouvernement 
Trudeau dans une position délicate

Durant la campagne électorale, Justin Trudeau, à l’instar de son prédécesseur Stephen Harper, avait promis s’il était élu premier ministre de préserver cette entente devant créer 3000 emplois à London, en Ontario. Le chef libéral avait alors comparé ces véhicules à de simples «jeeps».

Depuis, le régime saoudien a procédé, le 2 janvier dernier, à l’exécution simultanée de 47 hommes condamnés pour «terrorisme», dont des jihadistes sunnites* d’Al-Qaïda et Nimr Baqer al-Nimr, leader religieux reconnu appartenant à la minorité chiite.