Joanne_Marcotte
BLOGUE - Ça veut dire quoi être "le parti de l'économie"???
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16-01-05 09:10
Quand on parle d'être le "parti de l'économie" dans les médias, de quoi parle-t-on ?D'être le parti des subventions,...
Posté par Antagoniste.net sur lundi 4 janvier 2016
Quand on parle d'être le "parti de l'économie" dans les médias, de quoi parle-t-on ? D'être le parti des subventions, des programmes de stimulations économiques, d'être le parti de l'intervention, du dirigisme et du favoritisme? Être le "parti de l'économie" c'est subventionner les éoliennes, payer un aréna de 400 millions à Québec, perdre 1 milliard dans Quebecor, faire un bailout à Bombardier et "investir" dans des projets pétroliers boudés par le privé? Si c'est ça être le parti de l'économie, alors on peut passer notre tour. Ce sont les "partis de l'économie" qui ont tué l'économie du Québec en voulant mettre leur nez partout avec l'argent des autres.

Mon opinion (J.M.)

Je crois que les gouvernements nationaux ont de moins en moins à voir avec la santé d’une économie mondialisée. De plus en plus, le contexte mondial et le prix des matières premières participent beaucoup aux cycles économiques. S’ils réussissent à échapper aux effets dévastateurs des récessions en étant prudents et plus conservateurs lors de périodes plus douces, c’est déjà beaucoup leur demander.

Cela dit, d’autres facteurs importants, particulièrement dévastateurs au Québec, sont structurants en matière économique et enlèvent une marge de manoeuvre aux citoyens, aux entrepreneurs pour créer la richesse: le vieillissement de la population, l’état des finances publiques et de l’endettement, la trop forte présence des syndicats qui limite la liberté entrepreneuriale et effraie la relève, la rigidité des lois du travail, l’absence de concurrence réelle, etc.

Tout cela se traduit par des monopoles (publics ou privés), la fuite de nos meilleurs agents d’innovation, l’état pitoyable des infrastructures, le trop lourd fardeau des taxes sur la masse salariale, et je dirais même, le gaspillage énorme d’investissements en éducation qui répondent de moins en moins aux demandes du marché de l’emploi.

Si on avait à juger du rôle d’un gouvernement, ce serait probablement quelque chose qui tournerait autour de ça: jouer sur les facteurs structurants qui encouragent les formations académiques pertinentes, repenser les modes de production des services publics, alléger le fardeau fiscal des entrepreneurs, etc.

Malheureusement, on en est loin. Il semble que la plus récente obsession du premier ministre soit les changements climatiques.

source -> https://jomarcotte.wordpress.com/