Ce livre fut interdit partout. En Italie, en Allemagne, en Russie. Sept ans de prison si on vous voyait donner ce livre à quelqu'un. Douze ans de travaux forcés, ce qui est quasiment la peine de mort. Et pourtant il fut diffusé, largement, quoique illégalement, de l'autre côté du Rideau de Fer.
Pourquoi ? Pourquoi alors des gens ont-ils risqué leur vie pour lire et diffuser ce livre ?



Ce petit livre qui va changer votre vie
http://www.contrepoints.org/

Hayek et La Route de la Servitude
http://www.contrepoints.org/

Comment lire, quoi lire et pourquoi : Les conseils de Thomas Carlyle
http://www.wikiberal.org/
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Contrepoints
[Mise à jour] Utopie libérale : l’imagination contre le pouvoir https://t.co/9WqIqnzqro
16-01-01 01:34
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JdeMontreal
[OPINION] «Hitler 2016»: la chronique de @mbockcote https://t.co/SW9Rs7alBc
https://t.co/BhNKIBDEGL
16-01-05 12:05



«Mein Kampf demeure pourtant un document historique essentiel pour comprendre l’horreur du nazisme. Car Hitler a annoncé ses crimes, même s’il n’en a pas donné les détails.

Rééditer Mein Kampf, c’est une manière de rappeler que l’humanité ferme souvent les yeux devant les catastrophes qui s’annoncent. Comme si, de temps en temps, elle avait le désir de ne pas voir le mal devant elle. De toute façon, la censure n’est jamais une bonne idée.
»

MBC

vu dans les commentaires:

Brad Russell

La machine de propagande du Parti distribuait gratuitement Mein Kampf aux nouveaux membres du Parti ainsi qu'aux nouveaux mariés. C'était pour faire connaître aux gens les dures origines du Parti, pour mystifier le dur combat d'Hitler qui a écrit ce livre en prison... etc. Mais le fait est que presque personne, à part Goebbel et quelques rares autres, ne prenait ce livre au sérieux ni ne le lisait. Pourquoi? La réponse est simple. Et c'est le plus grand confident d'Hitler (celui qui a passé le plus de temps avec lui), Albert Speer, qui l'a expliqué noir sur blanc. C'est un livre illisible, c'est du délire total. C'était même la blague, l'Inside joke, entre les hauts dirigeants: as-tu lu Mein Kampf?

Et ça ne m'inquiète d'aucune façon que des jeunes en quête de sensations fortes (même ceux du monde arabe) essayent de lire Mein Kampf.

Autre remarque: il est faux de dire que les gens qui n'ont pas voulu lire Mein Kampf se sont fermé les yeux sur ce qui s'en venait. Hitler lui-même ne le savait pas même si dans ses délires qui se sont confondus de plus en plus avec la réalité, il l'espérait et y croyait de plus en plus. Hitler et sa gang n'étaient pas du tout des intello avec plein d''idées dans la tête. C'était exactement le contraire. Et c'est pourquoi leur plus grand ennemi était le Communisme. Hitler n'a même pas et surtout pas inventé l'antisémitisme. Il était déjà là et omniprésent; il s'en est servi, a exploité au plus haut point, a ciblé ce ressentiment comme étant la cause facile à comprendre pour le commun des gens de tout ce qui allait mal. Lui et sa gang avaient des objectifs (et des moyens à prendre pour y parvenir); sortir l'Allemagne de désastre économique, redonner de la fierté aux Allemands et ils ont réussi pas à peu près. C'étaient des opportunistes pragmatiques et tout sauf des 'idéologiques'. La Volkswagen, les autoroutes, les jeux de Berlin, la relance des industries (par la remilitarisation), voilà ce qui a aveuglé tout l'monde et mis Hitler sur le piédestal indiscutable. Les lois anti-juives de plus en plus extrêmes, bof, c'était banal dans un tel contexte. Mieux valait fermer les yeux. La machine ultra perfectionné de propagande et grandes manifestations de masse super impressionnantes et sophistiquées, c'est la seule chose qu'Hitler et son Parti ont inventé. Hitler a sondé le terrain deux fois avant de déclencher la guerre. Il ne savait même pas lui-même si ça fonctionnerait. Mais il a bien vu que ça marchait (pragmatisme), il a tenu tête à tous ses généraux qui s'y opposaient mais qui s'inclinaient parce qu'Hitler était devenu hyper héro, hyper populaire.

Rien de tout cela n'était prévu tel quel dans Mein Kampf. Même pas, à nulle part, l'extermination des Juifs. Se débarrasser d'eux oui, les déporter ailleurs oui.

Ce n'est qu'en février 1942, dans le contexte de la guerre que, par pragmatisme, a été prise la décision de la Solution finale. Et rien rien de tout ça n'était écrit dans Mein Kampf.

nicolas machiavel

@Brad Russell Il faut relire l'historien Raul Hilberg, je ne sais si son ouvrage - The Destruction of the European Jews - est disponible en francais, il donne une entrevue dans le film de Claude Lanzmann, Shoah, ou il précise que tout ce qui avait été envisagé par Hitler pour les juifs existait déjà, avait déjà été inventé, ghettos, interdiction de mariage inter-religieux, professions interdites, etc, mais que la seule chose que les fonctionnaires et la machine nazi inventent, comme le dit Raul Hilberg - là, ils ont été des créateurs - c'est l'industrialisation de la destruction de masse, organisée, planifiée.

La première solution envisagée avait été la création d'un pays pour les Juifs, à Madagascar...effectivement rien de tout ceci n'est dans Mein Kampf, un ouvrage indisgeste que j'ai lu.

Le juif a été le bouc émissaire idéal, rien de nouveau, depuis les rois de France, l'Inquisition, l'empire austro-hongrois, la France de Mauras, l'antisémitisme n'est pas que le fait d'une partie des musulmans, hélas, il suffit de lire ici et ailleurs.

Enfin pour vos idées sur la propagande nazi et son déploiement il est indispensable de lire le livre de Gustave Le Bon, Psychologie des foules, qui date de 1895...l'un des livres de chevet du bon docteur Goebbels...
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Figaro_Culture
«Lire Mein Kampf pour réduire son pouvoir de nuisance » https://t.co/r1fWI4HWDw
https://t.co/gEva2HWd8I
16-01-15 03:10
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Autodafés de 1933 en Allemagne

Le 10 mai 1933, le mouvement atteint son point culminant, au cours d'une cérémonie savamment mise en scène devant l'opéra de Berlin et dans 21 autres villes allemandes : des dizaines de milliers de livres sont publiquement jetés au bûcher par des étudiants, des enseignants et des membres des instances du parti nazi. Ils constituent les autodafés allemands de 1933.


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Ludwig von Mises

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Pendant l'Anschluss, il est à Genève mais, la nuit même où les nazis pénètrent à Vienne, son appartement est vidé par les soldats allemands car ses écrits sont jugés subversifs. Ses documents, ses écrits et sa bibliothèque sont saisis et évacués en 38 valises1. Inscrit sur la liste noire des nazis comme de l'URSS20, il est dépossédé de ses biens. Il est considéré comme un ennemi politique du nazisme pour ses origines juives, et du socialisme pour ses écrits opposés à toute forme d'étatisme21. À la suite de l'application du nouveau code du 31 mai 1938 mis en place par les nazis, on lui retire le 29 juillet 1938 son poste de conseiller économique de la chambre du commerce de Vienne22.

  1.  Ces documents ont été retrouvés en 1993 dans les archives soviétiques à Moscou, comme le relate Hülsmann dans The last knight of liberalism
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