
Aimable : digne d’être aimé ou aimée, dit le dictionnaire. Et c’est ce que j’ai moi-même envie de dire de la Gaspésie chaque fois qu’elle vient faire son tour « en ville » pour nous rappeler, un peu avant les vacances, qu’elle existe toujours et qu’elle aimerait nous recevoir bientôt.
Hier, en plein orage, la Gaspésie était donc à Montréal pour se montrer sous ses plus beaux atours, lors d’un 5 à 7 que j’avais le plaisir d’animer. Notamment pour expliquer aux gourmands, gourmets et autres amateurs de bonnes choses de la table qu’elle a tout pour les séduire, la mer, la terre et la forêt. C’est en tout cas ce que montre, une fois de plus, le guide-magazine publié par l’association Gaspésie Gourmande, et dont la nouvelle édition a été lancée à cette occasion.
En vrac, voici quelques faits gourmands appris lors de ce lancement :
. le homard gaspésien désormais suivi à la trace : cette année, pour la première fois, tous les homard s provenant de cette région portent, attachée à l’un des élastiques qui ferment leurs pinces, une petite étiquette avec un numéro ; en allant sur le site d’Aliments Québec, vous saurez qui a pêché votre homard et d’où il provient ;
. des chocolats aux saveurs de la forêt gaspésienne : Carl Pelletier, le remarquable chocolatier de Couleur Chocolat, à Sainte-Anne-des-Monts, a mis au point une collection de chocolats élaborés avec des produits récoltés par Gaspésie Sauvage, notamment des champignons ; aussi étonnant que réussi ;
. un mélange gaspésien pour épicer le saumon : là aussi en collaboration avec Gaspésie Sauvage, les fameux « chasseurs d’épices » que sont Ethné et Philippe de Vienne, propriétaires de la boutique Épices de cru, ont créé un mélange comprenant notamment une algue appelée petit goémon, de la comptonie, du poivre crispé et du thé du Labrador ; selon ses créateurs, le « rub gaspésien pour saumon » est « assez doux pour ne pas écraser le goût fin du saumon, mais simplement le relever » ;
. Ricardo lui aussi est gaspésien : le célèbre cuisinier animateur de télé est né à Cap-Chat ; il a récemment rencontré Mathilde Cotton, 85 ans, auteure du recueil de recettes gaspésiennes traditionnelles Les Mathilderies ; je raconte cette savoureuse rencontre dans le numéro du magazine lancé hier.