par Christophe Laporte le 25.08.2011 à 00:38
Le conseil d’administration d’Apple vient d’annoncer la démission de Steve Jobs. Le poste sera désormais occupé par Tim Cook.
Dans une courte lettre à destination du conseil d’administration et de la communauté Apple, Steve Jobs explique très simplement la situation : “J’ai toujours dit que si il y avait un jour où je ne pourrais plus accomplir mes devoirs et mes objetifs en tant que P.D.G d’Apple, je vous le ferai savoir en premier. Malheureusement, ce jour est venu.”
Et de poursuivre : “Je démissionne donc du poste de P.D.G. d’Appel. Je voudrais continuer à servir, si le conseil d’administration l’accepte, en tant que président du conseil d’administration, directeur et employé.”
Concernant sa succession, les choses sont également très claires : “En ce qui concerne mon successeur, je recommande fortement de mettre en ouvre le plan auquel nous avons réfléchi et de nommer Tim Cook au poste de P.D.G.”
Et d’évoquer l’avenir : “Je crois que les jours les plus brillants et les plus innovants sont à venir. Et je suis impatient de contribuer à ce succès dans un nouveau rôle”.
Dans une courte lettre à destination du conseil d’administration et de la communauté Apple, Steve Jobs explique très simplement la situation : “J’ai toujours dit que si il y avait un jour où je ne pourrais plus accomplir mes devoirs et mes objetifs en tant que P.D.G d’Apple, je vous le ferai savoir en premier. Malheureusement, ce jour est venu.”
Et de poursuivre : “Je démissionne donc du poste de P.D.G. d’Appel. Je voudrais continuer à servir, si le conseil d’administration l’accepte, en tant que président du conseil d’administration, directeur et employé.”
Concernant sa succession, les choses sont également très claires : “En ce qui concerne mon successeur, je recommande fortement de mettre en ouvre le plan auquel nous avons réfléchi et de nommer Tim Cook au poste de P.D.G.”
Et d’évoquer l’avenir : “Je crois que les jours les plus brillants et les plus innovants sont à venir. Et je suis impatient de contribuer à ce succès dans un nouveau rôle”.
source -> http://www.macgeneration.com/
Steve Jobs « sera probablement reconnu dans le prochain siècle comme le meilleur leader d’entreprise de notre temps» Steve Wozniak source -> http://www.macplus.net/ |
L'homme derrière Apple -> http://www.radio-canada.ca/...biographie-steve-jobs.shtml
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Pas maintenant, Steve
David Descôteaux
David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec.
Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète
25/08/2011
Je déteste Apple. Je veux dire, leurs produits. Et parfois ceux qui les achètent.
Bon, ok. Détester est un peu fort. Mais je n’ai jamais aimé leurs bidules. Et quelque chose m’agace chez les adorateurs d’Apple. Vous savez, ceux qui en font une religion? Qui se définissent par leur « Mac ». Qui se bousculent dans le Apple Store sur Ste-Catherine, carte de crédit en main, la bave qui coule devant le dernier gadget « in »?
Mais même si vous n’utilisez pas les produits Apple, Steve jobs a changé votre vie. Comme la mienne. Et en plein cœur d’une récession qui pourrait durer des années, l’annonce hier de sa résignation comme PDG d’Apple (probablement à cause du cancer qu’il combat) a de quoi inquiéter.
Monsieur innovation
Toute sa vie, Steve Jobs a eu cette habileté, non pas à inventer, mais à prendre une technologie existante pour la pousser à son plein potentiel. À la transformer en innovation disruptive, en game-changer, comme disent les Chinois.
Surtout, en produits qui bouleversent notre vie quotidienne. Il y a bien sûr eu l’ordinateur personnel Mac en 1984. Mais je pense surtout aux produits récents. Le iPod, une révolution par rapport au walkman! Et son corollaire : iTunes. Cette bibliothèque multimédia, qui a réglé en partie les problèmes de téléchargements illégaux et de droits d’auteur. Imaginez : en rendant abordable, simple et efficace l’achat de chansons (ou de films ou livres audio), Steve Jobs nous a convaincus de payer pour de la musique. Musique qu’on téléchargeait gratuitement et sans remords sur des sites comme Napster. Ce n’est pas rien!
Et que dire du iPhone, qui a éclipsé les téléphones intelligents BlackBerry, eux-mêmes une révolution en soi. Le iPhone a mis la table pour les téléphones intelligents Android et autres. Sans oublier le iPad, dont on commence à peine à comprendre et apprécier le potentiel.
Pas pire pour un type sans diplôme universitaire.
Créateur de Jobs
Sous son règne, Apple ne fait pas juste créer des « bébelles ». Elle crée des industries. Et en sauve d’autres. Pensez aux développeurs d’application de téléphones, qui fourmillent aux quatre coins de la planète. Au modèle iTunes, qui a ressuscité l’industrie de la musique, et qui fera peut-être de même avec Hollywood et les films. Au iPad, dont on dit qu’il pourrait sauver les magazines et les journaux…
Il y a plusieurs génies chez Apple, pas juste Steve Jobs. Mais il faut apprécier l’apport des entrepreneurs, surtout ceux de la trempe de Jobs. Ils en font souvent plus pour leurs concitoyens que n’importe quel politicien ne le fera. Indirectement, Steve Jobs a probablement créé plus d’emplois à lui seul que n’importe quel soi-disant « plan de relance » d’Obama ou des conservateurs.
Steve Jobs est un innovateur. Et l’innovation, c’est la clé d’une économie vibrante. C’est ce qui crée des emplois, ce qui relance une économie quand elle trébuche. Sans elle, on stagne. En ce moment, l’économie mondiale végète. Elle aurait besoin de rien de moins qu’une révolution du calibre d’internet pour lui donner un boost et créer des emplois.
La planète entière a besoin d’un autre coup de génie du visionnaire de Silicon Valley. Steve Jobs n’est pas mort. Et selon certaines sources, il va continuer de vivoter autour d’Apple. Espérons-le.
Mauvais, mauvais timing pour perdre un des plus grands entrepreneurs de la planète.
source -> http://descoteaux.argent.canoe.ca/
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La leçon de Steve JobsL'énorme succès du grand patron d'Apple, qui a tiré sa révérence ce 24 août dernier, repose sur sa capacité à...échouer. Et surtout, apprendre de ses échecs.
Par : Kathy Noël
De : Affaires sans frontières
Date : le 26 août 2011
Avez-vous essayé le Power MacG4 Cube ? Et l’appareil photo numérique Quicktake? L’ordinateur personnel Lisa? La tablette Newton? La console de jeux vidéo Pippin? Ce serait étonnant, car tous ces produits n’existent plus. Ils figurent sur la liste des flops les plus retentissants d’Apple.
Oui, Steve Jobs s’est déjà trompé.
D’ailleurs, l’énorme succès du grand patron d’Apple, qui a tiré sa révérence ce 24 août dernier, repose sur sa capacité à…échouer. Et surtout, apprendre de ses échecs. Voilà qui fait qu’aujourd’hui, ces produits sont tombés dans l’oubli et que Steve Jobs donne l’impression d’avoir un parcours sans faille.
Car dans le MacG4 Cube, il y avait les racines du Mac Mini, l’ordinateur à petit prix d’Apple dont le succès est plutôt maxi. Et comment ignorer que le iPhone et le iPod empruntent leur surface tactile au défunt Newton? Et que dire de Lisa, qui n’est pas seulement le nom de la fille de Jobs, mais aussi celui de l’ancêtre du Macintosh, qui a évolué jusqu’à devenir le iMac que l’on connaît maintenant?
Réussir, c’est tomber huit fois et se relever neuf fois.
Voilà la leçon que devrait retenir les entreprises qui tentent d’exporter leur produit. Pour réussir à exporter, il faut innover, et pour innover, il faut prendre des risques et quand on prend des risques, parfois l’on gagne, parfois l’on perd.
Pour expliquer le succès de ses scènes mobiles partout dans le monde, le président de la société québécoise Stageline, Yvan Miron raconte toujours avec humour l’histoire de son premier prototype: une scène à trois niveaux, avec roues rétractables, opérée à distance par ordinateur, que seul un fardier pouvait transporter… Mais de cette scène, plus compliquée à opérer qu’une Formule 1, est née une gamme de scènes mobiles sur lesquelles chantent aujourd’hui plusieurs grandes vedettes de la planète.
L’échec est un passage obligé pour celui qui veut réellement innover.
J’ai rencontré peu de chefs d’entreprises à succès qui ne finissent pas par avouer qu’ils se sont un jour trompés. Mais les paroles les plus étonnantes que j’ai entendues sont celles du président de la chaîne de restaurants Paccini, Pierre-Marc Tremblay.
Pour innover, disait-il, une entreprise doit absolument échouer, mieux (ou pis), elle doit permettre et encourager ses employés à le faire! «Dans une organisation où l’on ne permet pas l’échec, les employés n’oseront jamais proposer des idées, de peur de se tromper».
Alors, tiens, la prochaine fois que vous recruterez un employé, pourquoi ne pas lui demander de parler de ses échecs plutôt que de ses réussites? Non seulement vous serez original, mais vous saurez vraiment ce qu’il a dans le ventre. Et méfiez-vous de ceux à qui tout réussit. C’est peut-être qu’ils n’ont jamais vraiment essayé…
source -> http://affairessansfrontieres.bwob.ca/