Québec : comment traiter les esclaves

(lecture proposée aux étudiants musulmans de l'Université Laval)

Le site de l'Association des étudiants(es) musulmans(es) de l'Université Laval (AEMUL) à Québec contient un message vidéo en arabe du Cheik bien aimé Mohamed Hassan à l’occident en général, et au Québec en particulier. Selon le site, le pieux Cheik y «explique pourquoi tant de personnes en occident ignorent la beauté de l’Islam, et comment cette belle religion a été falsifiée et diffamée par certains médias», et il «appelle fortement les musulmans des pays non musulmans à redoubler d’efforts pour exposer au grand jour les bonnes valeurs de l’Islam».
















Pour aider les étudiants musulmans à exposer au grand jour les bonnes valeurs de l'islam, l'AEMUL propose, dans sa liste de LIENS (à gauche de l'écran), le site IslamQA (Islam en questions et réponses). Voici un exemple de Question/Réponse illustrant les bonnes valeurs de l'islam (Question/Réponse 5707):


La différence entre esclaves femelles et prostituées.

Question : J’ai appris qu’il est permis à l’homme d’avoir des rapports intimes avec son esclave femelle. Est-ce que cela est valable pour la femme ? S’il est permis à l’homme d’avoir des rapports sexuels avec son esclave qu’il a achetée, pourquoi ne pourrait-on penser qu’il doit en être de même avec les prostituées dans la mesure où leurs services sont achetés pour un laps de temps ? Pouvez-vous expliquer ça ? Pourquoi l’Islam n’a-t-il pas interdit l’esclavage ? Les esclaves ne sont-ils pas des êtres humains privés de leur volonté et pouvant être contraints à subir l’acte sexuel ?

Réponse : En Islam, l’esclave a pour cause originelle la mécréance. C’est une incapacité légale due à l’infidélité. Si au cours d’une guerre sainte opposant des musulmans à des infidèles, une partie de ceux-ci sont capturés, l’autorité compétente peut soit les distribuer aux combattants, soit les libérer, soit leur permettre de se racheter. Dans le premier cas, ils sont des esclaves susceptibles d’être vendus comme une marchandise. Cependant, la loi encourage la libération des esclaves et en fait le moyen d’expiation de beaucoup de fautes. En principe, l’esclavage n’est pas une préférence. Au contraire ce qui est préférable c’est la libération des esclaves. Si l’esclavage s’établit conformément à la loi, il est alors permis au maître d’avoir des rapports sexuels avec son esclave. Ce qui est différent du cas des prostituées qui pratiquent l’adultère interdit par la loi parce qu’il entraîne une confusion dans la filiation entre autres conséquences qui justifient son interdiction. Il n’y a aucune possibilité de comparaison (entre esclaves et prostituées) car quand l’esclave a un enfant avec son maître, l’enfant appartient à ce dernier et l’esclave s’affranchit instantanément.

Ecrit par al-Khoudayr

source -> http://www.postedeveille.ca/

Des Népalaises contraintes à la prostitution et à l'esclavage dans des pays musulmans

Ce n'est pas un cas unique. Au Sri Lanka, 40 dépouilles de domestiques sont rapatriées chaque mois du Moyen-Orient. Madagascar a récemment rapatrié à ses frais 86 domestiques maltraitées au Liban. En Indonésie, des citoyens ont protesté contre la torture infligée à une jeune femme employée par une famille saoudienne, et accusé ce pays de crimes contre l'humanité.

Dans l'islam, l'esclavage des infidèles n'est pas interdit.















Des centaines de femmes népalaises qui émigrent vers les pays arabes à la recherche de meilleurs emplois et salaires, sont portées disparues.

Selon leurs maris et leurs familles, elles sont victimes de prostitution et d'esclavage. Celles qui ont réussi à rentrer montrent des signes d'épuisement physique, des blessures et des dommages psychologiques, et elles sont souvent infectées par le sida. Pour résoudre cette situation tragique, le gouvernement du Népal veut bloquer les migrations vers l'Irak, le Koweït et l'Afghanistan, où la plupart des cas ont été signalés. En 2010, 242 femmes ont émigré pour travailler, et on n’a plus jamais entendu parler d’elles.

Devi Lal Sunar, du village de Sanoshree (district de Bardia), n'a pas eu de nouvelles de sa femme Shanti en trois ans et il est inquiet pour sa sécurité. «Il y a dix ans, un voisin a convaincu ma femme de partir pour le Koweït, et il l’a aidée à s’y rendre en traversant l’Inde». Devi a dit que la dernière communication avec sa femme Shanti remonte à trois ans. Au téléphone, elle s'est plainte que le propriétaire ne lui permettait pas de s’en aller, qu'il l’avait torturée et battue quand elle avait tenté d’appeler à la maison et qu’il ne lui versait aucun salaire. «J’ai appelé plusieurs fois au Koweït, dit Devi. Une voix avec un accent indien répond chaque fois, et refuse de me laisser parler à ma femme.» L'homme affirme avoir tout fait pour ramener sa femme, et ces dernières années il a vendu la plupart de ses biens et n'a plus d'argent pour nourrir ses deux enfants.

Lila Thapa, une femme de 35 ans, est récemment rentrée dans son village de Katarn (Bardia), après sept années de travail comme domestique au Koweït. «Travailler dans les pays arabes est très risqué et difficile, dit-elle. Les cas d'abus et d'exploitation sont monnaie courante.» Elle a ajouté qu’elle n'avait jamais été abusée sexuellement, mais affirme avoir été exploitée et mal payée pendant toute la durée de son séjour au Koweït.

Selon Maiti Nepal, une association qui lutte contre la traite des femmes, les cas de disparition sont en hausse constante. En huit ans, le nombre de disparitions est passé de trois (2002) à 242 (2010). La hausse est principalement due à l'augmentation des migrations vers les pays arabes qui attirent les femmes de 25 à 35 ans pour des emplois d’infirmières, d'aides ménagères et de soignantes. Beaucoup d’entre elles sont toutefois vendues comme prostituées dans des bordels ou sont employées comme domestiques-esclaves dans des maisons privées et victimes d'abus constants par leur employeur.

source -> http://www.asianews.it/ via -> http://www.postedeveille.ca/
Traduction par Poste de veille



Québec : l'Assemblée nationale se mobilise pour sauver Nathalie Morin de la barbarie saoudienne

Nathalie Morin est une jeune Québécoise séquestrée en Arabie saoudite par le père de ses trois enfants, un homme violent et manipulateur. Elle n'a aucun droit, vivant dans un pays régi par la charia misogyne et barbare.

Le Canada a récemment accepté d'assouplir les règles d'attribution de visas aux Saoudiens. Pourquoi ne pas annuler ces mesures, ou demander, comme condition de leur maintien, le retour de Nathalie Morin avec ses enfants ?

Voici un extrait du Journal des débats de l'Assemblée nationale du 10 juin. Les membres de l'Assemblée ont adopté à l'unanimité une motion pour venir en aide à Nathalie. Ils ne mâchent pas leurs mots. Je salue leur prise de position.
















Cette photo de Nathalie Morin et de deux de ses trois enfants a été prise par sa mère Johanne Durocher,
lors de sa dernière visite, en juillet. Photo: La Presse


Lire aussi :

Canada : Ottawa assouplit discrètement les visas pour les Saoudiens

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La Vice-Présidente (Mme Houda-Pepin): …je cède la parole à Mme la ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Mme Gagnon-Tremblay: Merci, Mme la Présidente. Je sollicite le consentement de cette Assemblée afin de présenter la motion suivante, conjointement avec le député de Lac-Saint-Jean, le chef du deuxième groupe d'opposition, le député de Mercier, le député de Chutes-de-la-Chaudière et le député de La Peltrie:

«Que l'Assemblée nationale salue le dévouement et la ténacité de madame Johanne Durocher dans sa lutte pour obtenir le retour au Canada de sa fille madame Nathalie Morin et de ses trois petits-enfants, Samir, Abdullah et Sarah;

«Que l'Assemblée nationale exprime sa plus vive inquiétude quant aux poursuites judiciaires intentées contre Nathalie Morin et quant aux conditions générales dans lesquelles, elle et ses trois (3) enfants, doivent vivre; [et]

«Que l'Assemblée nationale demande instamment au gouvernement du Canada et au ministre des Affaires étrangères de prendre, sans délai, les mesures qu'exigent ce cas exceptionnel pour obtenir le rapatriement de Mme Nathalie Morin et de ses trois enfants.»

Mme Gagnon-Tremblay: Tout d'abord, j'aimerais saluer la présence, dans les tribunes, de Mme Johanne Durocher, la mère de Nathalie Morin, qui est accompagnée de son fils, Dominique Morin.

Mme la Présidente, depuis 2006, Mme Nathalie Morin, une jeune Québécoise de 27 ans, est retenue en Arabie saoudite contre sa volonté par son mari. Elle y vit avec ses trois enfants et elle est prisonnière de son domicile. Elle voit aussi l'état de santé de ses enfants, notamment de son fils aîné Samir, se détériorer devant ses yeux sans pouvoir rien faire. Durant un séjour en Arabie saoudite, sa mère, Mme Johanne Durocher, a constaté par elle-même les conditions de vie difficiles auxquelles Mme Morin et ses enfants sont confrontés: isolement, demeure familiale inadéquate, manque de nourriture, absence de soins de santé. Mais, Mme la Présidente, il faudra surtout rappeler que la liberté de Mme Morin n'est pas respectée, et ses droits sont brimés.

Pour obtenir la liberté de sa fille, Mme Durocher mène un combat sans relâche. Elle a alerté les médias et les politiciens. Elle a mis sur pied un comité de soutien. Elle a aussi sollicité l'appui du ministère canadien des Affaires étrangères du Canada, qui de son côté a effectué des démarches auprès des autorités saoudiennes compétentes, tant au niveau consulaire qu'au niveau ministériel.

Mme la Présidente, je comprends la complexité de la situation et des dimensions multiples entourant le cas de Mme Morin, mais elle est prisonnière de son domicile, elle mène un vie très difficile.

Je tiens à réitérer que ce que j'ai dit hier en cette Chambre, à savoir que nous avons contacté le cabinet du ministre Baird, qui nous a assurés être en contact avec sa collègue, la ministre d'État des Affaires étrangères, qui suit également le dossier de très près. On nous a également confirmé que Mme Morin a reçu et continue de recevoir du support de l'ambassade du Canada à Riyad.

En terminant, nous éprouvons beaucoup d'empathie pour Nathalie Morin et sa famille devant cette situation préoccupante et nous souhaitons que notre message, véhiculé par la motion d'aujourd'hui, combiné aux autres efforts déployés, mène enfin à l'aboutissement de ce combat mené par elle et les membres de sa famille.

M. Cloutier [député du Lac-Saint-Jean] : Les Québécois ont été profondément touchés lorsqu'ils ont pris connaissance de la situation extrêmement délicate dans laquelle se retrouvent Mme Morin ainsi que ses trois enfants en Arabie saoudite. Mme Morin est maltraitée physiquement, psychologiquement, manque de nourriture. Elle est prisonnière d'un appartement dont seul son mari a la clé.

Depuis avril 2008, il y a eu des conférences de presse, il y a eu des marches qui ont été organisées, il y a nos confrères à Ottawa qui ont mis beaucoup de pression sur le gouvernement fédéral. Il y a Amnistie internationale qui a aussi collaboré pour aider Mme Morin à revenir ici, au Québec.

L'Arabie saoudite, Mme la Présidente, est réputée pour violer systématiquement les droits fondamentaux. Il n'y a ni parti politique, ni Parlement, ni élections. Le recours à la torture, malheureusement, est légion fréquente.

Mme la Présidente, quand on sait que nos compatriotes québécois sont pris dans une situation où leurs droits fondamentaux sont violés, le gouvernement du Québec a une responsabilité morale de tout mettre en oeuvre pour mettre fin à ces violations et pour rapatrier Mme Morin avec ses trois enfants ici, au Québec, l'obligation de faire pression sur les organisations internationales mais aussi sur tous les diplomates qui sont en lien avec le Québec et qui ont un lien avec cette affaire, Mme la Présidente.

J'ose espérer... Nous sommes à la deuxième motion à cette Assemblée nationale sur le même sujet. Il y a eu des motions similaires qui ont été adoptées aussi à la Chambre des communes. J'ose profondément espérer, Mme la Présidente, que la prochaine motion que nous adopterons à l'unanimité sera celle pour célébrer le retour de Mme Morin et de ses trois enfants.

M. Deltell [chef du deuxième groupe d'opposition]: Tout d'abord, je tiens à remercier et à féliciter le député de Mercier d'avoir saisi, hier, à la période de questions, la Chambre de cette délicate question.

Nathalie Morin, qui, après avoir subi un traitement inhumain de la part de son mari, doit faire face aujourd'hui à un système de justice fondé sur des valeurs barbares et sexistes.

Rappelons les événements. Mme Morin a rencontré son mari il y a une dizaine d'années dans un restaurant de Montréal, un mari qui s'est avéré violent, sexiste et dangereux. C'est pourquoi le Canada l'a expulsé du pays quelques années plus tard et l'a renvoyé en Arabie saoudite. Mme Morin est allée s'y installer avec leur fils et, maintenant mère de trois enfants, son enfer s'est rapidement aggravé. Elle a été agressée et aujourd'hui elle se retrouve accusée d'enlèvement uniquement parce qu'elle a voulu sortir de sa maison, où son mari l'avait enfermée depuis des jours, pour aller acheter de la nourriture à ses enfants.

Mme la Présidente, c'est tout à fait ignoble, ce qui s'est passé. Elle a voulu nourrir ses enfants et voilà qu'elle fait face à un système de justice qui a l'habitude d'emprisonner les femmes qui ne sont pas accompagnées de leurs maris dans certains lieux publics. La barbarie, la brutalité que vivent les femmes en Arabie saoudite constitue une horreur absolument indéfendable, une horreur qu'il nous faut ici dénoncer à toutes les occasions.

Le Québec ne peut accepter de telles injustices, et cette motion est de la plus haute importance pour que nous envoyions un message clair au ministre des Affaires étrangères du Canada. Il doit faire tout en son pouvoir et tout son possible pour rapatrier au plus vite Mme Morin et ses trois enfants.

Mme la Présidente, aujourd'hui, l'Assemblée nationale salue également le courage de la mère de Mme Morin, Johanne Durocher. Depuis des années, cette mère a fait preuve d'une détermination exceptionnelle pour aider sa fille. Aujourd'hui, c'est à nous de lui offrir tout le support possible pour l'aider à ce que sa fille puisse revenir ici, au Québec. Mme Durocher en a beaucoup sur les épaules, mais elle doit savoir que tout le Québec est avec elle pour la soutenir. Merci.

M. Khadir [député de Mercier]: Merci, Mme la Présidente. Je voudrais remercier mes collègues d'avoir apporté toutes ces précisions et s'être joints à cette motion de la ministre des Relations internationales, que je salue.

Je voudrais simplement profiter de ces quelques instants pour rappeler que Mme Durocher, son conjoint et son fils Dominique ne sont pas seuls dans ce combat. Depuis plusieurs années, ils sont accompagnés par plusieurs députés de l'opposition, au niveau du Parlement fédéral aussi bien qu'ici, au Québec.

Je voudrais souligner particulièrement Marie-Ève Adam, du bureau de Mme Francine Lalonde, députée du Bloc québécois, ainsi que Jean Dorion, qui se sont occupés du cas de Nathalie Morin. Il y a aussi Christelle Bogosta, du NPD, et le député du NPD du comté d'Outremont, Thomas Mulcair, qui ont fait des démarches. Et je voudrais aussi souligner les incessantes interventions en coulisses du sénateur Jean-Claude Rivest, ancien collaborateur du premier ministre Bourassa qui se sont, disons, offerts pour aider Mme Morin.

Ce que je pense que nous sommes en train de conclure ici, dans le fond, c'est qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle, d'une situation urgente, exceptionnelle parce qu'il n'y a aucune loi qui permette, en Arabie saoudite, de protéger les droits fondamentaux de Nathalie Morin et de ses enfants, aucune loi qui soit, disons, à leur disposition, qui soit compatible avec les lois internationales et les droits fondamentaux, notamment parce qu'en Arabie saoudite l'application de la charia fondamentaliste, c'est un véritable système d'apartheid appliqué contre les femmes. Les femmes ne jouissent pas des droits considérés aujourd'hui comme des droits fondamentaux pour tout être humain dans des systèmes démocratiques ou dans des systèmes judiciaires qui se tiennent. En fait, il y a un système judiciaire excessivement arbitraire, où le juge peut interpréter la charia et la loi à sa façon. Donc, il y a quelque chose de très arbitraire qui menace actuellement le sort de Nathalie Morin. Le gouvernement canadien peut faire quelque chose.

Le gouvernement canadien, si elle ne fait pas quelque chose, au mieux, ce qui pourrait arriver à Nathalie Morin, c'est d'être extradée, c'est d'être expulsée de l'Arabie saoudite, ce qui veut dire que ses enfants, propriété du père littéralement, sont à la merci du bon vouloir de ce père abuseur, de ce père violent, de ce père qui pourrait marier, par exemple, sa fille Sarah, qui a actuellement, je crois, deux ans, dès l'âge de neuf ans, comme ça se pratique malheureusement en Arabie saoudite.

Alors, il y a une urgence. Ce n'est pas facile ni pour la ministre ni pour le gouvernement fédéral, mais, comme il s'agit d'une situation exceptionnelle, nous implorons le gouvernement fédéral d'agir en humanité et de manière exceptionnelle, même s'il y a un coût, disons, un coût minime à payer sur le plan politique et légal. Merci.

La Vice-Présidente (Mme Houda-Pepin): Alors, je vous remercie, M. le député de Mercier.

Cette motion est-elle adoptée?

M. Fournier: Adopté, Mme la Présidente. Je vous suggérerais de faire peut-être un envoi au président de la Chambre des communes, au président du Sénat. Dans ce cas-ci, nous pourrions l'envoyer au premier ministre du Canada et nous pourrons l'envoyer au ministre des Affaires étrangères et aussi à l'ambassadeur de l'Arabie saoudite au Canada, Mme la Présidente, si tel est le consentement de la Chambre.

La Vice-Présidente (Mme Houda-Pepin): Alors donc, j'ai le consentement pour la demande d'envoyer cette motion. Donc, je peux vous assurer, M. le leader du gouvernement, que la présidence va se charger d'envoyer cette motion, adoptée unanimement, au président de la Chambre des communes, au président du Sénat, au premier ministre du Canada, au ministre des Affaires étrangères du Canada et à l'ambassadeur de l'Arabie saoudite au Canada.

Je voudrais vous rappeler, parce que je suis profondément et personnellement touchée par cette motion-là, vous rappeler que nous avons adopté ici même, dans cette Assemblée, le 26 mai 2005, une motion unanime interdisant l'application de la charia au Québec et au Canada, et nous en avons un exemple concret devant nous aujourd'hui.

Source : Journal des débats de l'Assemblée nationale, 10 juin 2011

source -> http://www.postedeveille.ca/
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maj.: 16 juin 2011

Brève histoire de l'esclavage au Canada

L’abolition du commerce

Paradoxalement, c'est à la conquête britannique que nous devons l'abolition définitive de l'esclavage. Au moment de la Révolution américaine, les esclaves qui fuient leurs maîtres américains, sont reçus ici à bras ouverts en tant que 'loyalistes'.

De plus, dans la 1e moitié du 18e siècle, la Grande Bretagne est frappée par un mouvement de retour au Christianisme authentique des Évangiles : Le REVIVAL. Ce mot d'ordre existait chez des mouvements chrétiens dissidents comme les premiers Franciscains, les premiers Vaudois, les Lollards de Wycliffe, les Anabaptistes, les Frères Moraves, les Diggers et les Quakers.

Mais c'est au 18e siècle que la très conformiste Église Anglicane sera à son tour touchée par un tel mouvement, à l'intérieur même de ses rangs, ce qui fera en sorte que ce mouvement du Revival atteindra une bien plus grand couche de la société britannique. Ainsi naîtra le premier mouvement égalitariste et anti-esclavagiste de l'histoire de l'humanité. Après avoir soufflé sur les pays protestants, ce vent de l'Esprit...-saint touchera de manière plus indirecte la France et ses intellectuels séculiers.

Au Canada, touché par ce mouvement, alors qu’il venait d’être nommé lieutenant-gouverneur du Haut-Canada en 1791, John Graves Simcoe a planifié d’établir une province où l’esclavage serait illégal, fondant cela sur le fait que cette pratique était incohérente avec un état libre.
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Au Bas Canada, les juges refusent de sévir contre les esclaves fugitifs, et Louis Joseph Papineau échoue dans sa tentative de faire reconnaître les droits de propriété des maîtres sur leurs esclaves.
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L’abolition complète

William Wilberforce poursuivit sa lutte contre l'esclavage jusqu'en 1833 où, sur son lit de mort, il apprit que le Parlement avait adopté sa loi interdisant complètement l'esclavage. En 1834, l'émancipation définitive des esclaves de tout L'Empire sera proclamée. Par contre, en France, après qu'on a eu la velléité d'abolir immédiatement l'esclavage au moment de la Révolution, ce n'est qu'en 1848, qu'on finira par l'abolir définitivement.
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Y a-t-il encore des esclaves au Canada?

« Il y a au moins 27 millions de personnes piégées dans diverses formes d’esclavage dans le monde aujourd’hui, et cela est plus que les personnes qui ont subi la traite en Afrique il y a 400 ans. » a affirmé Jamie McIntosh, la directrice générale de la division canadienne de International Justice Mission.

L’étendue de ce crime au Canada est encore discutable. Les statistiques de la GRC situent le nombre de victimes entre 800 et 1 200 par année, alors que les Ong fixent le nombre plus près de 15 000. La GRC estime que, pour Toronto seulement, on fournit 100 filles par année au commerce du sexe. Elles cèdent à leurs patrons autour de 5 millions de dollars.

La plupart des femmes victimes de la traite au pays proviennent de la région Asie-Pacifique, en particulier de la région chinoise du Fujan et de la Corée du Sud. À l’intérieur du Canada, les victimes proviennent souvent des réserves indiennes. En Ontario, au Québec et en Atlantique, elles proviennent surtout de l’Europe de l’Est.


NB.: il y a présentement/justement un mouvement Born Again aux USA
et «leur plus célèbre figure de proue n'est autre que George W. Bush»
REVIVAL - Born Again
je ne suis pas un expert de «l'histoire anglophone», mais je ne voit rien de négatif à l'abolition de l'esclavage et j'encourage ceux qui auraient des cas à signaler de faire leur effort de guerre et de contacter la GRC