Une publication partagée par Kate Upton (@kateupton) le

Une publication partagée par Kate Upton (@kateupton) le


Voici pourquoi vous devez assister à la Formule E 
de la FIA en famille ce week-end!



source -> http://www.mitsou.com/
__________
__________


__________

Qui sont les milliardaires derrière la Formule électrique ?


‘La Ville de Montréal a refilé au gouvernement fédéral la facture de 1,75 million pour les droits de course payés aux propriétaires de la Formule électrique (FE) afin de pouvoir présenter le premier ePrix de Montréal.

Sur le circuit de la FE qui compte neuf villes hôtesses, Montréal est la seule ville où les gouvernements paient des droits de course à la FE, et les organisateurs de l'ePrix de Montréal indiquent ne pas connaître le montant des droits de course payés ailleurs par les promoteurs privés.’

- La Presse le 22 juillet dernier, sous la plume de Vincent Brousseau-Pouliot.

Quelques infos intéressantes sur les propriétaires et partenaires de la Formule électrique.

Julius Bär, le commanditaire principal du circuit Formule électrique, Formula E Holdings, dont on a vu le logo sur le circuit, n’est pas une chaîne internationale de restos-bars mais la Julius Baer Bank, une banque suisse ‘privée’, synonyme de ‘ici, vos secrets financiers sont bien gardés’, déjà condamnée à une amende de 547M $US pour évitement fiscal criminel.

Une des institutions chouchous des utilisateurs de paradis fiscaux partout dans le monde.

La banque a été prise à distribuer un dépliant expliquant à ses clients qui voyagent aux États-Unis quoi dire aux agents d’immigration à leur arrivée pour que les autorités ne devinent pas qu’ils ont de l’argent dans des paradis fiscaux.

Un ami d'Ecclestone

Le président de la Formula E Holdings, Alejandro Tarik Agag Longo, ex-politicien européen de centre droite, époux de la fille de l’ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar, est un ami de l’ex proprio de la F1, Bernie Ecclestone avec qui il a acheté le club de soccer anglais Queen’s Park Rangers en 2007 (depuis revendu), du scandaleux ex-premier ministre italien Sylvio Berlusconi, monsieur ‘Bongo bongo’ et de Flavio Briatore, ex-proprio de l’écurie Renault F 1, expulsé de la F 1 par la Fédération internationale de l’automobile pour fraude en 2008.

Ecclestone, Briatore et Berluscino ne sont pas associés à la FE d’Agag, du moins pas qu'on sache, mais j’ai toujours cru que le dicton ‘dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es’ avait du bon.

Alejandro Agag a possédé, avec des partenaires du Qatar, une écurie espagnole de GP2, une sorte de club école pour la F1, avec des autos qui roulent à l’essence.

Agag est dans la business du sport automobile professionnel, pas dans le mouvement écologiste. Rien de mal à cela mais mieux vaut le savoir avant de donner une aura de sainteté sociale à la FE.

Le partenaire d’affaires de M. Agag dans Formula E Holdings s’appelle Enrique Banuelos. Promoteur immobilier à Londres, l’homme est aussi milliardaire.

La semaine dernière, la firme d’investissement Amura Capital d'Andorre, autrefois Mora Funds du Luxembourg, deux paradis fiscaux, figurait sur la liste des commanditaires de la Formule électrique. Elle n’y est plus. Est-ce parce que l’univers de la finance internationale chuchote dans les corridors du web que des fraudes financières rapportées en Europe seraient reliées au nom ‘Amura' ?

Sans argent public, pas de problème

Je n’ai rien contre l’idée que Montréal fasse sa part pour rendre l’électrification des transports plus ‘sexy’ mais si c’est pour reprendre les mêmes paradigmes que la F1 (la Fédération internationale de l’automobile, la FIA, contrôle la F1 et la FE), le gros cash de l’euro trash, la négociation par intimidation, les racing poupounes, la prostitution, des vedettes de seconde zone, tout cela payé avec de l’argent des contribuables montréalais, les seuls au monde qui ont du casquer pour avoir le ePrix, ça donne quoi au final ?

Je ne m’attends pas à ce qu’Équiterre organise des courses automobiles mais de voir des membres de la gang à Bernie Ecclestone s’associer de près ou de loin à la Formule E, je me dis, une fois encore, que si rien ne change, rien ne changera.

Et ne comptez pas sur le Conseil d'administration de l'organisateur local, Montréal c'est électrique, composé de comptables, de profs d'université et d'environnementalistes, pour surveiller tout ce beau monde. Ce sont des pee-wee comparé à Alejandro Agag et sa Formula E Holdings.

PS Je regardais les gradins : j'ai vu plus de monde à des tournois de balle-molle en région.

PSPS Qui a payé 150 000$ US pour que la starlette d'Hollywood et mannequin de Victoria Secret Kate Upton vienne bénir le ePrix de Montréal ? Dites-moi que c’est un commanditaire privé, un fabricant automobile, Michelin, Formula E Holdings, la FIA... n’importe qui mais pas la Ville de Montréal ?

source -> http://www.journaldemontreal.com/