ygreck
Parizeau http://t.co/V9YGMcAf0O
2014-02-10 13:52




Montreal
MArIO DuMONt mArio.dumont@quebecormediA.com La situation économique du Québec vous inquiète-t-elle ? venez en débattre jdem.com/mdumont
Plusieurs remèdes de cheval

LE NIVEAU DE VIE DES AMÉRICAINS SURPASSE LE NÔTRE DE 40 % !

Notre ancien premier ministre, M. Jacques parizeau, a donné un grand coup en affirmant que l’état de l’économie du Québec l’inquiète dramatiquement. Il reconnaît que la situation est si sombre qu’elle requiert un remède de cheval.

Son intervention met les projecteurs sur l’économie à un moment où le parti qu’il a déjà dirigé, le Parti québécois, s’apprête à lancer le Québec en élection en essayant d’éviter autant que possible les questions économiques. Depuis quelques mois, le Parti québécois est parvenu à marquer plusieurs points politiques grâce au dépôt de la charte des valeurs pendant que ses adversaires peinaient à susciter de l’intérêt pour la question de l’économie.

SÉRIE NOIRE

Pourtant, durant ces mois, les mauvaises nouvelles économiques se sont multipliées. La situation de l’emploi s’est détériorée: pertes d’emploi à temps plein, création d’emploi anémique au Québec comparée au reste du Canada. Nous avons constaté le retour à des déficits gouvernementaux en hausse dus au ralentissement des entrées de fonds dans les coffres de l’État. Et l’Institut de la statistique nous a confirmé le glissement du Québec vers le peloton de queue du niveau de vie au Canada.

Cet accroissement des écarts de niveau de vie se retrouve d’ailleurs au coeur des craintes de M. Parizeau. On ne parle plus de petits points de pourcentage ou d’écarts symboliques: le niveau de vie des Américains surpasse le nôtre de 40 %! Le Québec ne suit tout simplement pas le rythme de ce continent. L’économiste Parizeau lie directement cet effondrement relatif du niveau de vie des Québécois à une baisse de la productivité. Simple: si un peuple produit de la richesse à un moindre rythme, il va finir moins riche.


M. Parizeau a raison de dire qu’il nous faut un remède de cheval: une solide politique industrielle. Mais se pourrait-il que le portrait d’ensemble du Québec exige en réalité plusieurs remèdes de cheval? La spirale de l’endettement: une dette publique toujours plus grosse qui génère des paiements d’intérêts très élevés qui handicapent encore plus le budget de chaque année. Il faudra aussi un remède de cheval pour casser cela.

QUÉBEC EN CRISE

La spirale de la taxation: un gouvernement cassé qui est forcé de toujours hausser ses revenus de toutes sortes de façons. Ce faisant, on maintient des taux de taxes et d’impôt élevés qui découragent l’effort de travail des contribuables et découragent l’investissement par les entreprises. Le modèle québécois arrive au point de rupture en matière de taxation. On s’en sort comment? Sabrer les dépenses radicalement? Couper les subventions? Réduire la taille de l’État qui continue de grossir même si les élus disent faire l’inverse? Pour changer la donne, il faudra un autre remède de cheval.

Et la toute-puissance syndicale au Québec qui freine les réformes visant à accroître la productivité. Voilà qui pourrait requérir un autre remède de cheval.



Quelqu’un nous proposera-t-il ce genre de remèdes dans la campagne électorale imminente? Ou dira-t-on simplement au patient de prendre une pilule et de retourner dormir?



Un gros «show de boucane»

BENOIT AUBIN - 10 FÉVRIER 2014


On les connaît, nos Péquistes. Ce gouvernement provincial qui accouche à tout bout de champ de politiques «nationales» a un faible pour les grandes phrases, les envolées oratoires. S’il n’est pas en mesure de parler sérieusement d’indépendance, il nous promet un Livre Blanc sur l’accession à la souveraineté. Il est comme ça.

Et, plus ce gouvernement est coincé, moins il est en mesure d’annoncer quoi que ce soit de concret, plus il a tendance à tomber dans les gros mots, les phrases creuses, la rhétorique à flonflons.

C’est comme ça qu’il faut décoder le dévoilement hier, d’une «stratégie nationale de mobilité durable, une approche responsable et novatrice» par M. Sylvain Gaudreault, qui est, et je cite: «ministre des Transports et ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du Territoire.»

Les transports, au Québec, ce sont des routes congestionnées, des viaducs qui s’effondrent, des transports en commun déficitaires, le tout très mal administré par une jungle administrative, un zoo bureaucratique, qui se pilent sur les pieds, se tirent dans le dos, se tirent le tapis de sous les pieds et multiplient les déficits.

Ça fait plus d’un an qu’on en débat dans les «milieux» du transport, alors, on attendait, hier, une «politique du transport» d’un gouvernement qui prend des décisions, établit des priorités, coupe dans le gras, et va à l’essentiel, pour assurer, à long terme, une politique des transports viable pour la métropole du Québec.

Mais le gouvernement hier n’a pas dévoilé une «politique.» Non. Il nous vend plutôt, avec force grandiloquence, une «stratégie.»

Et cette stratégie consiste a reconduire les deux principaux problèmes du transport – le financement et la gouvernance – à des «chantiers» qui vont en débattre, pendant encore un an, ou plus, avant que l’obligation d’accoucher d’une véritable politique des transports ne revienne hanter le gouvernement.

(Ne vous laissez pas berner par le mirage de «un milliard de plus dans le transport en commun d’ici 2020.» Ce sera un milliard de moins pour la réfection des routes… pas de l’argent neuf.)

Je n’aurais aucun problème à entendre un gouvernement minoritaire affligé d’un budget déficitaire affirmer qu’il n’est pas, pour l’instant, en mesure de prendre des engagements financiers à long terme pour s’attaquer aux questions du transport, vu qu’il a d’autres contingences à gérer. Je trouverais cela respectable, même, d’honnêteté et de transparence.

Mais que le gouvernement masque cette incapacité d’agir derrière un «show de boucane» me scandalise.

Que le gouvernement allègue qu’il prend ses responsabilités face à l’avenir en les esquivant plutôt, et qu’il dise qu’il «investit» dans le transport en commun des sommes qu’il enlève à l’entretien des routes, me laisse peplèxe face à sa transparence et à son honnêteté intellectuelle.

Une fois décodée, cette annonce d’une «stratégie nationale de mobilité durable» devient: il ne se passera rien dans ce domaine avant la prochaine élection, parce que Montréal n’en sera pas un enjeu stratégique, de toute façon.»

Si le gouvernement l’avait dit dans ces termes – ou n’avait rien dit du tout – j’aurais applaudi son honnêteté et sa transparence.


Vincent Guzzo ou Vincent Lacroix ?

LISE RAVARY - 10 FÉVRIER 2014


De qui faisait-on le procès hier à Tout le monde en parle ? Vincent Guzzo ou Vincent Lacroix ? Quel crime cet homme a-t-il commis pour mériter autant de mépris ?

Lino Zambito = homme d’affaires malhonnête digne de respect et de courbettes.

Vincent Guzzo = homme d’affaires honnête indigne de la plus élémentaire politesse.

Sur Twitter, Dany Turcotte a même ridiculisé son veston !

Quand j’ai vu Mélanie Maynard rouler les yeux au ciel quand Vincent Guzzo a parlé des revenus qu’il tire de guichets automatiques dans ses cinémas, j’ai vu tout un pan de la population qui ne comprend toujours pas comment fonctionne l’entreprise privée.

Les 11 millions investis pour le passage au numérique dans ses salles, il faut bien que ça se paie. Les salaires des employés, le chauffage, la climatisation, le loyer, l’équipement, les taxes et impôts de toutes sortes, il faut bien que ça se paie. Comme les films qui sont présentés. Qu’ils marchent ou non, c’est le même prix.

Il faudrait que monsieur Guzzo fasse tout cela pour le bien de la nation ? Qu’il se verse 50 000$ en salaire et redonne tout le reste à l’État ?

Sur quelle planète vivons-nous ?

(nb.: cette émission  est sujette au montage et probablement aux«meneurs» de foule)
__________











Québec investira 115 millions sur Anticosti
__________

concert des nations?

Psssst! Mélissa!
devrais donner un cours de cloche à vache
ça serait déjà pas mal mieux







passer de la théocratie à la démocratie
peut aussi être une forme de participation

«Les effets de l’Index se ressentirent bien au-delà du monde catholique. Pendant longtemps, que ce soit au Québec ou en Pologne, trouver des copies des ouvrages interdits était difficile, particulièrement en dehors des villes importantes. L'Index cessa d'être une liste officielle en 1966 sous Paul VI après le concile de Vatican II, principalement pour des raisons pratiques.»